La franchise La Planète des Singes est réputée pour sa narration audacieuse et ses développements d’intrigue inattendus, qui ont captivé le public depuis sa création. Cependant, elle comporte également son lot de moments déroutants, notamment en ce qui concerne les incohérences temporelles et les récits non résolus. Si la série mêle science-fiction et thèmes profonds, l’accent mis sur des idées révolutionnaires a souvent conduit à des incohérences et des discontinuités dans sa riche trame.
Au fur et à mesure que le récit évolue à travers différentes périodes et intègre de nouveaux personnages, il est de plus en plus difficile pour les spectateurs de reconstituer l’intrigue, en particulier pour ceux qui ne connaissent pas la franchise. Néanmoins, chaque nouvel épisode de la série La Planète des Singes sert de repère culturel, obligeant le public à réfléchir à l’avenir de l’humanité dans un monde dominé par des singes intelligents, même si le voyage reste quelque peu alambiqué.
10. La survie irréaliste de Nova
La Planète des singes (1968)
Une contradiction majeure se pose avec la survie de Nova dans le film original. Étant donné que les humains de ce monde ne peuvent pas articuler le langage et manquent de compétences ou d’outils de survie essentiels, il est déconcertant de voir comment elle a réussi à s’en sortir. Nova, jouée par Linda Harrison, s’appuie sur le colonel George Taylor (Charlton Heston) de manière peu convaincante. Le film de 1968 ne précise pas les moyens par lesquels Nova a survécu avant sa rencontre avec Taylor, ce qui implique que son existence dépend précairement du hasard ou de techniques de récupération rudimentaires.
9. Le rôle du Dr Zaius
La Planète des singes (1968)
Le Dr Zaius est à la fois ministre des sciences et défenseur en chef de la foi, ce qui lui donne un caractère complexe et contradictoire. En tant que singe éduqué scientifiquement, son rôle est de superviser les progrès scientifiques parmi ses semblables. Cependant, Zaius rejette toute preuve qui compromet la suprématie des singes, en particulier les idées de Taylor sur la civilisation autrefois avancée de l’humanité.
Cette dichotomie dépeint Zaius comme un personnage déroutant, à la fois scientifique et dogmatique, animé par la peur. Bien que son personnage renforce la profondeur narrative du film, il soulève des questions sur la logique qui sous-tend ses motivations.
8. Le manque de connaissance de la Terre chez Taylor
La Planète des singes (1968)
Après s’être écrasé sur Terre, Taylor exprime son choc face à l’état de la planète. Cette réaction semble illogique pour un astronaute issu d’une société avancée. Malgré l’indication du film selon laquelle l’humanité ignore largement sa domination passée, il est curieux que Taylor, en tant qu’individu instruit, soit resté inconscient du déclin de l’humanité. Sa surprise soulève des questions sur la façon dont une civilisation spatiale peut ne pas connaître sa propre histoire.
Lien vers le parcours de Taylor
7. La révélation de la Statue de la Liberté
La Planète des singes (1968)
La conclusion du film, qui met en scène la découverte par Taylor de la Statue de la Liberté en ruine, est l’un des rebondissements les plus emblématiques du cinéma. Cependant, son contexte environnemental est discutable. Les monuments environnants semblent radicalement différents, ce qui rend difficile de croire que la statue est restée intacte, suggérant une chronologie où elle a été enterrée pendant des siècles alors que ses environs ont été dévastés. Le manque de clarté concernant les événements catastrophiques qui ont conduit à cette scène laisse de nombreuses questions sans réponse.
6. La disparition de la technologie humaine
La série originale La Planète des Singes
L’absence de technologie humaine est un élément curieux du premier film. À l’époque du premier film de 1968, l’humanité est proche de l’extinction, mais les singes ne manifestent aucun intérêt à récupérer les progrès humains perdus. Ce manque d’action ne cadre pas avec la représentation des singes adoptant un langage et une culture de type humain, ce qui complique encore davantage le récit.
5. La mission mystérieuse de Mae
Le Royaume de la Planète des Singes (2024)
Mae, interprétée par Freya Allan, apparaît de manière inattendue dans le dernier volet et devient le cœur de l’intrigue. La décision de Noa et Raka de l’aider dans sa mission énigmatique fait sourciller, d’autant plus que le film dépeint les humains comme subordonnés aux singes. Le plan de Mae, évoqué dans la conclusion du film pour rajeunir l’humanité avec le contenu d’un coffre mystérieux, semble insuffisamment développé, maintenant un niveau de confusion dans le cadre de l’intrigue.
« Le Royaume de la Planète des Singes n’explore encore qu’une fraction de la Terre, mais laisse entrevoir un univers plus vaste et quelque chose d’encore plus grandiose à l’horizon. » – Critique de Kingdom of the Planet of the Apes par Screen Rant
4. Le paradoxe du voyage dans le temps
Les Évadés de la planète des singes (1971)
Le paradoxe du voyage dans le temps génère une confusion considérable dans Escape from the Planet of the Apes . Lorsque Zira et Cornelius retournent dans les années 1970, la décision de Zira de donner naissance à un fils, Milo (plus tard connu sous le nom de César), déclenche une boucle causale complexe. Les actions de Zira catalysent l’émergence de singes intelligents, enchevêtrant le récit dans une contradiction déroutante où l’évolution naturelle des singes est gravement compromise.
Lien vers le voyage de Zira
3. Les origines de César
La Planète des Singes : Les Origines (2011)
Le film de 2011 propose une nouvelle approche de César, en le présentant comme un chimpanzé génétiquement modifié dont l’intelligence accrue émerge d’interventions expérimentales sur des médicaments. Cette nouvelle perspective néglige le lien parental établi avec Zira et Cornelius, laissant ainsi sans solution l’énigme existentielle posée par l’intrigue du voyage dans le temps.
Lien vers l’histoire de César
2. L’essor de la race des singes
La trilogie rebootée de la Planète des Singes
En examinant l’évolution de la société des singes dans la trilogie rebootée, le développement narratif soulève une ambiguïté considérable. La nouvelle collection de films présente une ascension accélérée de la civilisation des singes qui contraste fortement avec l’évolution plus lente décrite dans les volets précédents. À l’époque de La Planète des singes : l’Affrontement , les singes ont développé une structure et un ordre social sophistiqués dans un laps de temps remarquablement court. Cette transition abrupte peut obscurcir la compréhension pour les nouveaux venus dans la franchise.
1. Le rôle des mutants
Au-delà de la planète des singes (1970)
Les mutants de La Planète des singes introduisent un concept dérangeant : un groupe d’humains génétiquement modifiés qui vénèrent une bombe nucléaire, ce qui implique un échec cataclysmique de la civilisation. Bien que leur existence ajoute une dimension intrigante à la franchise, ils sont largement absents des films suivants, en particulier dans La Planète des singes , laissant sans réponse le récit qui sous-tend leur importance dans le paysage catastrophique.
L’omission brutale des mutants dans le récit global crée un vide béant, car leur scénario fait allusion à des thèmes essentiels concernant la détérioration de la société humaine. Cet oubli laisse le public avec des questions persistantes, reflétant un récit fragmenté au sein de la saga chérie de la Planète des Singes .
Laisser un commentaire