Les 10 pires suites de films d’horreur qui n’auraient jamais dû exister

Les 10 pires suites de films d’horreur qui n’auraient jamais dû exister

Les films d’horreur exceptionnels transportent le public dans des univers captivants peuplés de personnages complexes qui persistent longtemps après le générique. Lorsqu’un film d’horreur propose un scénario original et présente des méchants ou des monstres mémorables, il ouvre souvent la voie à des franchises lucratives. Parmi les exemples classiques, citons les films de monstres emblématiques d’Universal des années 1920 et 1930, ainsi que de nombreuses autres productions d’horreur intemporelles en noir et blanc qui ont marqué durablement les cinéastes de toutes les générations. Les personnages et les récits de ces films ont imprégné de nombreux médias, notamment le cinéma, les séries télévisées, la littérature et les jeux vidéo.

Ghostface est une figure emblématique du cinéma d’horreur. Ce personnage a révolutionné le paysage cinématographique avec la sortie de Scream en 1996.À cette époque, des légendes du slasher comme Freddy Krueger, Michael Myers et Jason Voorhees avaient déjà acquis une solide réputation. Leur popularité encourage les studios à produire des suites, des préquelles et des reboots à des fins lucratives. Cependant, cette tendance peut nuire à la qualité et à la créativité narratives, car la pression pour générer de nouveaux récits peut compromettre la qualité artistique du film original.

10 Le Livre des Ombres : Blair Witch 2 (2000)

Réalisé par Joe Berlinger

L’attrait de produire une suite au Projet Blair Witch est facile à comprendre, étant donné que le film original a révolutionné le genre du found footage et a suscité un véritable culte. De nombreux spectateurs ont même spéculé sur le caractère fictif du film en raison de son style de tournage réaliste.

Malgré ce potentiel, tous les films ne méritent pas une suite. Haxan Films était initialement réticent à en créer une, tandis qu’Artisan Entertainment cherchait à capitaliser sur la popularité retrouvée du film. Par conséquent, la suite est tombée à plat, avec un scénario mal ficelé, manquant de profondeur et de personnages attachants. Bien que la vengeance de la sorcière soit visuellement captivante, l’affirmation infondée du film selon laquelle la musique métal et les films d’horreur contribueraient à la violence juvénile soulève de sérieuses inquiétudes.

9 The Crow : La Cité des Anges (1996)

Réalisé par Tim Pope

Si vous recherchez un film sombre et kitsch, incarnant la culture gothique, The Crow est un classique. Cependant, The Crow : La Cité des Anges ne fait pas honneur à son prédécesseur et n’en est qu’une imitation creuse. Le film original proposait une narration autonome : Eric Draven, le Corbeau, perd ses pouvoirs et venge sa fiancée avant de trouver la paix.

La personnalité marquante d’Eric Draven a influencé le personnage de Sting, catcheur de la WWE, ce qui explique l’intense intérêt qu’il suscite. Si l’attrait du premier opus résidait dans son histoire unique et sa charge émotionnelle, la suite ne fait que reprendre le principe de base avec un nouveau personnage principal. Si la bande originale reste captivante et la performance remarquable de Mia Kirshner, la tentative du film d’exploiter l’héritage de Brandon Lee s’avère finalement insatisfaisante.

8 American Psycho II : Une fille américaine (2002)

Réalisé par Morgan J. Freeman

Si le personnage de Patrick Bateman dans American Psycho offre une critique perspicace du capitalisme et de la modernité, sa suite, American Psycho II : All American Girl, rate malheureusement la cible. Cette suite manque de clarté et de finalité, ne parvenant pas à restituer la satire acerbe de la culture de Wall Street du premier opus.

Dans cette suite, Mila Kunis incarne une étudiante dérangée prête à assassiner ses camarades pour un poste convoité d’assistante d’enseignement – ​​un postulat absurde et grotesque qui mine la crédibilité du film. Les efforts du film pour se distancier de Bateman aboutissent finalement à un dénigrement brutal de son héritage, mis en avant par des mentions constantes de son personnage, dans une tentative vaine de maintenir l’intérêt du spectateur.

Les 7 Dents de la mer 2 (1978)

Réalisé par Jeannot Szwarc

Identifier le film le plus marquant de Steven Spielberg est une tâche ardue, mais Les Dents de la mer, dont le cinquantième anniversaire est prévu en 2025, en fait indéniablement partie. Ayant eu une influence considérable sur le genre des blockbusters estivaux, il n’a pas été conçu comme une franchise, mais le requin est devenu si emblématique que les films suivants ont vu le jour.

Si Les Dents de la mer 2 n’a rien à envier aux Dents de la mer 3D et à Jaws : La Revanche, il n’est pas à la hauteur de l’héritage de Spielberg. Malgré des scènes d’action et un développement des personnages captivants, il donne souvent l’impression d’une succession de choix créatifs discutables. Ainsi, sans être un film catastrophique, il ne parvient pas à atteindre les sommets de l’original.

6 Sleepaway Camp II : Campeurs malheureux (1988)

Réalisé par Michael A. Simpson

Le film original, Sleepaway Camp, réalisé par Robert Hiltzik, est un film d’horreur controversé qui révèle un traumatisme profondément ancré dans son récit. Le parcours d’Angela, né d’un tragique accident de bateau, est souvent critiqué pour la façon dont il dépeint les identités transgenres, mais il met également en lumière l’impact psychologique de ce traumatisme, ce qui en fait une expérience visuelle complexe.

Notes de Letterboxd sur les films du camp Sleepaway
Camp de vacances 3.21
Sleepaway Camp II : Campeurs malheureux 2, 76
Camp de vacances III : Terres désolées pour adolescents 2.48
Retour au camp de vacances 1, 99
Sleepaway Camp IV : Le survivant 1.32

Dans la suite, Angela semble retrouver une certaine normalité en tant que monitrice de colonie de vacances plutôt qu’en simple tueuse vengeresse. Malheureusement, son personnage est dépeint de manière transphobe, punissant ceux qui dérogent à son code moral strict. La réalisation du film manque de réflexion, signalant un déclin vers des clichés de slasher sans la profondeur thématique du film original.

5 L’Exorciste II : L’Hérétique (1977)

Réalisé par John Boorman

La brouille entre le réalisateur William Friedkin et le scénariste William Peter Blatty au sujet de l’Exorciste original a donné lieu à une suite dépourvue de toute participation créative clé. Warner Bros.a commandé un nouveau scénario, donnant naissance à un thriller métaphysique aux difficultés de cohérence et de mise en scène dues à un budget restreint et à des révisions de dernière minute.

Malgré l’interprétation convaincante de Linda Blair dans le rôle de Regan, l’arc narratif incohérent de son personnage nuit gravement à l’impact du film. La célèbre scène de claquettes reste tristement célèbre, illustrant comment les tentatives malavisées de donner suite à un classique de l’horreur peuvent conduire à une rupture avec la puissance de l’original.

4 Je sais toujours ce que tu as fait l’été dernier (1998)

Réalisé par Danny Cannon

Kevin Williamson s’est imposé comme une voix remarquable du cinéma d’horreur grâce à son travail sur Scream, qui a ouvert la voie à Souviens-toi l’été dernier en 1997. Avec Jennifer Love Hewitt, le film a introduit une narration mémorable de slasher. Cependant, la suite, développée sans l’aide de Williamson, n’a pas réussi à capter le même charme.

Des années plus tard, le troisième volet, « Je saurai toujours ce que tu as fait l’été dernier », est sorti, ternissant encore davantage la franchise. Malgré le retour des acteurs, cette suite – qui n’aurait jamais dû voir le jour – dilue le récit autonome de l’original, offrant une intrigue alambiquée qui détourne l’attention des sensations fortes du slasher.

3 La Rage : Carrie 2 (1999)

Réalisé par Katt Shea

Carrie, de Brian De Palma, demeure un film d’horreur emblématique, marquant le début de nombreuses adaptations de Stephen King. Bien qu’il ait connu de nombreux remakes, The Rage: Carrie 2 s’impose comme la seule suite authentique. Bien qu’il aborde des thèmes féministes et sociaux, il souffre d’être éclipsé par son prédécesseur.

Tous les films de Carrie
Film Année
Carrie 1976
La rage : Carrie 2 1999
Carrie 2002
Carrie 2013

Dans cette suite, Rachel Lang utilise ses pouvoirs télékinétiques pour venger le suicide tragique de son amie, victime de harcèlement scolaire. Si le film parvient à mettre en lumière la colère féminine et les enjeux sociétaux, les références constantes au film phare des années 1970 nuisent à son identité et brouillent son propos narratif.

2 Tremors 2 : Répliques (1996)

Réalisé par SS Wilson

Tremors de Kevin Bacon, sorti en 1990, est l’un de ses films d’horreur les plus appréciés, présentant les terrifiants graboïdes vivant sous terre. Bien qu’il n’ait pas rencontré un grand succès au box-office, son succès en vidéo amateur a inspiré une suite, dont la production était attendue avec beaucoup d’espoir.

Tremors 2: Aftershocks, cependant, s’écarte radicalement des attentes des fans. De nombreux membres du casting original, comme Bacon et Reba McEntire, ne sont pas revenus, ce qui a entraîné des changements importants dans l’approche du film. Un budget réduit et des effets spéciaux réduits ont donné lieu à une suite qui a déçu le public et a sans doute marqué le déclin de la franchise, soulevant des doutes quant à sa pertinence même.

1 Alien : Résurrection (1997)

Directed By Jean-Pierre Jeunet

Alien 3 marqua les débuts de David Fincher en tant que réalisateur, mais fut largement considéré comme une suite décevante des films à succès Alien et Aliens, qui célébraient le personnage emblématique d’Ellen Ripley. L’importance culturelle de Ripley en tant qu’héroïne d’action révolutionnaire est indéniable, mais les fans durent attendre longtemps avant de découvrir ce qui allait devenir l’opus le plus problématique de la franchise.

Dans Alien : La Résurrection, des scientifiques expérimentent sur le corps de Ripley, fusionnant son ADN avec celui d’un xénomorphe, donnant naissance à un récit chaotique qui vise à décortiquer les questions d’autonomie corporelle féminine. Malgré une exploration de la marchandisation, les dialogues médiocres, le style visuel discordant et la narration confuse qui en résultent ont donné lieu à un film dispersé qui a momentanément freiné l’élan de la franchise. En fin de compte, cette suite n’a pas su justifier son existence au sein de l’univers cinématographique prestigieux d’Alien.

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