Men in Black , un classique apprécié des années 1990, reste un film marquant pour beaucoup. Cependant, revoir cette comédie de science-fiction bourrée d’action près de trente ans plus tard révèle un certain nombre de problèmes liés à l’âge. Alors que Will Smith est passé du statut de rappeur et de star de sitcom à celui d’icône majeure du cinéma, et que l’alchimie entre Tommy Lee Jones et lui brille toujours autant, le recours important du film aux effets spéciaux lui confère inévitablement une apparence quelque peu datée.
Il est indéniable que le premier film Men in Black a marqué de son empreinte la carrière illustre de Smith et de Jones, ouvrant la voie à une franchise qui s’est depuis étendue à des suites et des spin-offs. Malheureusement, certains éléments de l’intrigue introduits dans le film de 1997 ont par inadvertance entravé le succès des volets suivants. Néanmoins, Men in Black reste un classique apprécié et est célébré comme l’un des plus grands blockbusters des années 90.
8. Les images de synthèse semblent maladroites aujourd’hui
Les effets spéciaux de Men in Black ne sont plus aussi impressionnants
Les années 1990 ont marqué une époque charnière pour l’imagerie de synthèse (CGI), illustrée par les effets visuels époustouflants du film Jurassic Park de Steven Spielberg . Cette technologie pionnière a ouvert la voie à des films comme Men in Black , qui ont réussi à représenter des êtres extraterrestres et des gadgets futuristes avec un réalisme sans précédent.
Si Men in Black était impressionnant à l’époque, certaines scènes, notamment la course-poursuite dans le tunnel, peuvent paraître maladroites selon les standards d’aujourd’hui. Le film mettait en scène une variété de personnages en images de synthèse, tels que les excentriques Worm Guys et le mémorable Frank the Pug, qui semblent nettement moins sophistiqués que les productions contemporaines.
7 L’humour ringard des années 90 ne tient pas la route
L’humour de Men in Black ne tient pas toujours la route
Autrefois considéré comme l’un des films familiaux les plus drôles de l’époque, de nombreuses blagues de Men in Black n’ont plus autant de succès aujourd’hui. Des personnages comme Jack Jeebs (joué par Tony Shalhoub), un trafiquant d’armes extraterrestre, s’appuyaient fortement sur des stéréotypes qui, vus à travers un prisme moderne, peuvent être gênants et perpétuer des associations négatives avec les communautés immigrées.
Si l’humour du film mettait en valeur la riche diversité de New York, certains gags peuvent désormais être offensants. Ces critiques surgissent lorsqu’on regarde le film avec discernement, ce qui incite les spectateurs à réfléchir à ce que l’humour du film symbolise.
6 Men In Black a un problème de genre
Ce sont les hommes en noir, pas les gens, les femmes ou toute autre identité de genre
Dès son titre, Men in Black laisse entrevoir une perspective plus restreinte en termes de genre, révélant la nature masculine de l’organisation. Les personnages féminins, bien que présents, jouent principalement des rôles secondaires auprès des agents J et K. Par exemple, le Dr Laurel Weaver (Linda Fiorentino) est d’abord dépeinte comme une médecin légiste compétente, mais son personnage se transforme rapidement en simple intérêt amoureux et est plus tard soumis au cliché de la « demoiselle en détresse ».
Malgré les lacunes du premier volet concernant la représentation féminine, la franchise a depuis fait des progrès. La suite Men in Black : International rééquilibre la balance en mettant en vedette Tessa Thompson dans le rôle d’agent principal, se moquant de l’exclusion initiale des femmes de la franchise. De plus, l’inclusion tardive du Dr Weaver dans l’agence pendant les derniers moments du film a offert une lueur d’espoir.
5 agents J & K auraient pu être davantage développés
Les protagonistes de Men in Black n’étaient pas aussi étoffés qu’ils auraient pu l’être
Si Men in Black éblouit par ses visuels captivants et son concept créatif, le développement des personnages des agents J et K laisse beaucoup à désirer. Ces héros sont davantage motivés par les nécessités de l’intrigue que par des motivations profondes qui élèvent des personnages cinématographiques vraiment mémorables.
L’agent J incarne le personnage du flic débutant, tandis que l’agent K incarne le vétéran chevronné. Bien que tous deux illustrent la dynamique classique entre flics et copains, le film manque d’une analyse approfondie de leurs motivations. Les volets suivants ont exploré leurs histoires de manière plus approfondie, mais ce premier film aurait pu bénéficier d’une exploration plus approfondie des personnages.
4 Le concept du MIB était plus intrigant que son histoire
Le monde de Men in Black était plus captivant que son récit
Avec un box-office dépassant les 589 millions de dollars (source : Box Office Mojo), il est évident que le public a adopté Men in Black et qu’il est devenu l’un des films les plus rentables de la décennie. Le postulat unique d’une organisation cachée protégeant l’humanité des extraterrestres a captivé les spectateurs, s’inspirant de la série de bandes dessinées Marvel.
L’univers impeccable et les effets spéciaux avant-gardistes ont captivé l’imagination, éclipsant souvent l’intrigue souvent familière. Après l’initiation de l’agent J au nouveau monde des conspirations cosmiques, il s’est lancé dans un voyage de héros marqué par les tropes communs que l’on trouve dans les films de flics. Bien que l’univers du film soit innovant et agréable, le récit prévisible l’a finalement empêché d’atteindre son plein potentiel narratif.
3 Effacer la mémoire de l’agent K était une erreur
La conclusion de Men in Black pour l’histoire de l’agent K a fini par étouffer la suite
Le film introduit le concept de neuralisation lorsque l’agent D, le partenaire de l’agent K, prend sa retraite, perdant tout souvenir de son passage au MIB. Ce motif se termine lorsque l’agent K retrouve son épouse, qui croyait qu’il était dans le coma depuis des années.
Cette solution fonctionnerait parfaitement pour un film indépendant. Cependant, la mémoire effacée de l’agent K a compliqué le paysage narratif de Men in Black II . Une grande partie de la suite a été alourdie par la nécessité de restaurer l’impact émotionnel du film précédent, ce qui a amené le public à s’interroger sur la décision de neurolyser l’agent K au départ. Ce moment illustre comment des choix à courte vue peuvent entraver le plein potentiel créatif d’une franchise.
2 C’est ici que la franchise a atteint son apogée
Men in Black n’a jamais atteint les sommets créatifs de son premier volet
Le succès fulgurant de Men in Black a inévitablement donné lieu à des suites, mais aucune n’a pu égaler le génie de l’original. L’attrait du film provenait du monde fascinant des intrigues intergalactiques, qui s’est avéré presque impossible à reproduire dans les prochains volets. L’émerveillement de l’agent J lorsqu’il a découvert l’univers a donné lieu à des moments mémorables que la série n’a pas réussi à restituer.
Regarder les agents J et K établir leur dynamique pour la première fois reste un moment fort du cinéma, enrichi par l’introduction de personnages dynamiques comme Frank le carlin et le fantasque Neuralyzer. Malheureusement, les suites de la franchise n’ont eu que des résultats décroissants, la nouvelle alchimie entre les deux agents devenant moins convaincante à chaque nouvelle entrée.
1 Les films MIB ultérieurs ont gaspillé l’incroyable potentiel de l’original
Men in Black aurait pu continuer de manière bien plus intéressante que ce qu’il a fait
La franchise Men in Black comprenait deux suites et un spin-off, mais ces adaptations n’ont pas réussi à exploiter le potentiel exceptionnel du film original. Alors que le premier volet contenait une narration captivante, Men in Black II s’est révélé décevant en termes de dérivé, s’appuyant largement sur un humour et des concepts recyclés.
Bien que Men in Black 3 ait fait des progrès avec une intrigue de voyage dans le temps captivante, le public a été déçu par le long écart qui s’est écoulé depuis l’original. La suite indépendante, Men in Black: International , a hésité en privilégiant le gain commercial au détriment de l’originalité, s’éloignant du principe inventif qui aurait pu propulser l’histoire vers de nouveaux territoires. Le croisement potentiel avec 21 Jump Street laissait entrevoir des horizons passionnants mais a finalement été abandonné, soulignant les opportunités manquées de la franchise.
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