Liens rapides
- Pourquoi Marvel a ignoré l’histoire des origines de Spider-Man
- Pas de flashbacks dans The Batman de Matt Reeves
- L’avenir des histoires d’origine dans les prochains films de super-héros
- Hollywood continuera à proposer des préquelles sur les origines
Principaux points à retenir
- Les films de super-héros évoluent, mettant l’accent sur des récits innovants plutôt que sur des histoires d’origine conventionnelles.
- Les principaux acteurs de l’industrie du divertissement comme Marvel et DC choisissent de ne pas décrire en détail l’origine des héros connus, reconnaissant ainsi la familiarité du public.
- Malgré cette tendance, Hollywood conservera probablement les préquelles sur les origines, bien que conçues de manière à enrichir la complexité des personnages.
Créer un film de super-héros captivant est comparable à la construction d’un gratte-ciel : les deux reposent sur des fondations solides. Traditionnellement, l’histoire des origines servait de base, fournissant une toile de fond essentielle au développement des personnages. Cependant, le paysage cinématographique est en train de changer, avec des studios de premier plan tels que Marvel et DC s’éloignant de plus en plus de l’histoire d’origine, qui a fait ses preuves, pour se tourner vers des approches narratives uniques et innovantes, notamment des dynamiques multivers complexes.
Dans les premiers films, les super-héros nécessitaient souvent des origines détaillées pour familiariser les spectateurs avec leur histoire, car de nombreux spectateurs n’étaient pas des lecteurs de bandes dessinées. Les récits d’origine, comme l’arrivée de Kal-El sur Terre ou la perte transformatrice de Bruce Wayne, ont forgé un lien émotionnel avec le public. Pourtant, aujourd’hui, alors que les spectateurs découvrent diverses adaptations des mêmes personnages, l’importance de l’histoire d’origine traditionnelle diminue.
Pourquoi Marvel a ignoré l’histoire des origines de Spider-Man
L’interprétation de Spider-Man par Tom Holland illustre parfaitement cette tendance. Au lieu de présenter une origine traditionnelle, le Peter Parker de Holland a fait ses débuts dans Captain America : Civil War , évitant ainsi une histoire complète. Marvel partait du principe que le public connaissait déjà les pouvoirs et l’héritage de Spider-Man, ce qui éliminait la nécessité d’un récit d’introduction.
Même dans Spider-Man: Homecoming , le personnage de Holland ne suit pas le processus habituel de l’histoire des origines. Les itérations précédentes impliquant Tobey Maguire et Andrew Garfield ont mis en valeur leur genèse avec des scènes bien connues de morsures d’araignées et de pertes personnelles. Cette mémoire culturelle collective a conduit Marvel à éviter de ressasser ces origines, un modèle observé dans divers films de super-héros, y compris ceux produits par DC.
Pas de flashbacks dans The Batman de Matt Reeves
Alors que Batman Begins de Christopher Nolan développe davantage l’histoire des origines de Batman en décrivant la perte tragique de Bruce Wayne, Matt Reeves adopte une position différente dans The Batman . Introduit bien après les événements marquants de l’enfance de Bruce, le portrait de Robert Pattinson montre le personnage déjà en action, poursuivant les criminels de Gotham. Ce choix améliore le rythme et exploite les connaissances du public sur l’histoire de Batman.
Malgré l’absence de flashbacks sur son traumatisme précoce, le film sert toujours d’exploration des origines, décrivant l’évolution de Bruce en tant que combattant du crime profondément ancré dans la réalité imprégnée de crime de Gotham.
L’avenir des histoires d’origine dans les prochains films de super-héros
Cette nouvelle approche de la narration des super-héros devrait perdurer. Les projets à venir, comme le film Superman de James Gunn , devraient renoncer aux origines traditionnelles et se concentrer plutôt sur une version plus jeune du personnage, bien loin de l’interprétation d’Henry Cavill. Cette orientation a été évoquée dans un article de Deadline de 2022 évoquant les projets de la nouvelle direction de DC.
Parmi les personnages prévus figure Superman. Dans un premier temps, notre histoire se concentrera sur une partie antérieure de la vie de Superman, le personnage ne sera donc pas incarné par Henry Cavill. — James Gunn (@JamesGunn) 15 décembre 2022
Alors que les studios réévaluent la nécessité des histoires d’origine, ils doivent tenir compte de leur contribution aux arcs narratifs des personnages et au continuum narratif plus large. Si une histoire d’origine se contente de raconter l’acquisition de pouvoirs par un héros, elle risque de manquer de substance. Les expériences de Marvel et de DC révèlent que certains personnages moins connus peuvent briller sans avoir de longues histoires de fond, ce qui suggère que le genre des super-héros a atteint un niveau de maturité où le public a besoin de plus que des tropes d’origine conventionnels.
Hollywood continuera à proposer des préquelles sur les origines
Même si la dynamique narrative évolue, les récits intemporels comme ceux de Superman, Batman et Spider-Man restent pertinents, mettant en valeur les parcours des personnages qui résonnent à travers les générations. Il y a toujours de la place pour des origines différées qui enrichissent les paysages émotionnels. Par exemple, alors que l’oncle Ben est largement absent du récit de Holland, le chagrin de Peter Parker suite à la disparition de Tony Stark offre un parallèle moderne à la perte classique qui définit le parcours d’un héros.
Les futurs films, y compris Spider-Man 4 , pourraient explorer des récits de personnages plus profonds, reconstruisant potentiellement l’identité de Peter après un moment charnière qui l’efface de la mémoire de tous en raison du sort du Docteur Strange.
En fin de compte, il serait irréaliste de prévoir un abandon complet des histoires d’origine des super-héros. Le passage de l’ordinaire à l’extraordinaire, en particulier pour les personnages ayant une histoire bien établie dans les comics, continue d’attirer considérablement le public. Les préquelles d’origine resteront une méthode de narration privilégiée, comme l’a démontré la franchise X-Men , où des films comme X-Men : Le Commencement ont plongé dans les histoires de héros bien-aimés. Le succès narratif continuera de dépendre principalement de la familiarité du public avec un personnage.
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