Clint Eastwood, largement reconnu pour ses rôles marquants dans des westerns emblématiques, notamment la trilogie Dollars, s’est également fait un nom en tant que réalisateur remarquable. Après avoir lancé sa carrière de réalisateur avec Play Misty for Me en 1971, Eastwood a démontré son aptitude à raconter des histoires dans des films ultérieurs comme High Plains Drifter (1973), The Outlaw Josey Wales (1976), Heartbreak Ridge (1986) et le film acclamé par la critique Impitoyable (1992).
À l’aube des années 2000 et 2010, Eastwood s’est tourné davantage vers la réalisation. Dans cette nouvelle ère, il a réalisé des films à succès tels que American Sniper (2014), Sully (2016) et Richard Jewell (2019). Il a également fait valoir son double talent dans The Mule (2018) et Cry Macho (2021), où il a à la fois réalisé et joué. Fait remarquable, même à 94 ans, Eastwood continue de défier les attentes, en sortant récemment un autre film à succès cette année, qui a reçu les éloges des critiques et du public.
Le juré n°2 en tête des classements VOD après une sortie controversée
Un film avec les meilleures critiques d’Eastwood depuis des années
Après une sortie en salles écourtée, Juror #2 s’est imposé comme un concurrent sérieux sur les marchés de la vidéo à la demande (VOD). Le film, un thriller juridique captivant, met en scène Nicholas Hoult dans le rôle de Justin Kemp, un juré dans un procès pour meurtre qui réalise peu à peu son implication potentielle dans l’affaire. Malgré un score louable de 93 % sur Rotten Tomatoes, reflétant des critiques majoritairement favorables de la part des critiques, le film n’est sorti que dans certaines salles avant de faire ses débuts en VOD le 3 décembre.
Des informations récentes d’IndieWire indiquent que Juror #2 prospère sur les plateformes numériques, se classant actuellement en tête des classements sur iTunes et Fandango at Home. Sur iTunes, au 9 décembre, il se classe au-dessus de classiques comme How the Grinch Stole Christmas et Conclave . Parallèlement, au cours de la période du 2 au 8 décembre, il a enregistré des résultats exceptionnels sur Fandango at Home, surpassant des films tels que Elevation et The Wild Robot .
Top 10 de la VOD |
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Rang |
iTunes |
Fandango à la maison |
1 |
Juré #2 |
Juré #2 |
2 |
Comment le Grinch a volé Noël |
Élévation |
3 |
Conclave |
Comment le Grinch a volé Noël |
4 |
La substance |
Le robot sauvage |
5 |
Rudolph le renne au nez rouge |
Terrifiant 3 |
6 |
Le Grinch |
Cher Père Noël |
7 |
Le robot sauvage |
Conclave |
8 |
Deadpool et Wolverine |
Beetlejuice Beetlejuice |
9 |
Seul à la maison |
Alien: Romulus |
10 |
Ça se termine avec nous |
Sourire 2 |
Il est important de noter que les classements iTunes sont basés sur le volume de transactions, tandis que Fandango at Home classe ses titres en fonction des revenus générés.
Conséquences de la performance VOD du juré n°2
Un film qui mérite une sortie officielle
Bien que les chiffres officiels du box-office américain pour Juror #2 n’aient pas été dévoilés, il semble que le film ait rapporté moins de 500 000 $ aux États-Unis en raison de sa brève sortie en salles. En revanche, le film a généré des recettes internationales impressionnantes, totalisant environ 18 millions de dollars, la France contribuant à hauteur de 10 millions de dollars à ce chiffre. Le contraste entre le succès international et les performances nationales suggère que le film d’Eastwood méritait une sortie en salles plus large aux États-Unis plutôt que la stratégie peu orthodoxe de Warner Bros.
Avec un budget de production estimé à 30 millions de dollars, le film devait probablement générer au moins 60 millions de dollars pour atteindre le seuil de rentabilité. Une initiative marketing solide, associée à un accueil favorable du public (91 % sur Rotten Tomatoes), aurait pu propulser Juror #2 vers cet objectif. Même s’il n’a pas atteint ce seuil, le succès de la VOD indique un potentiel substantiel pour combler ce déficit financier. Si ce film s’avère être le dernier projet cinématographique d’Eastwood, il est regrettable qu’il n’ait pas reçu le soutien des salles qu’il méritait.
Source : IndieWire
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