Witch Beam , le studio à l’origine du jeu indépendant Unpacking , a officiellement demandé à Nintendo de prendre des mesures contre plusieurs jeux contrefaits disponibles sur l’eShop de la Switch. Ces titres d’imitation, imitant à la fois les noms et les designs, ont été accusés d’induire les clients en erreur en les incitant à acheter des produits de qualité inférieure, ce qui a suscité un débat plus large sur l’engagement de Nintendo à assurer le contrôle de la qualité et à protéger la propriété intellectuelle sur sa plateforme.
Le développeur de jeux australien a mis en avant des titres spécifiques sur l’eShop qui ressemblent beaucoup à leur jeu, notamment un exemple notable : Unpacking: Universe Dreams , publié par CGI Lab. Selon un rapport d’ Eurogamer , Witch Beam décrit ces titres contrefaits comme des « escroqueries flagrantes » conçues pour exploiter le succès d’ Unpacking et porter atteinte à ses droits de marque. En outre, il a été souligné que Nintendo n’a pas répondu aux plaintes de Witch Beam au cours des deux dernières semaines, permettant à ces jeux trompeurs de rester répertoriés sur l’eShop. Une situation similaire en 2022 a entraîné la suppression d’un jeu frauduleux des magasins iOS et Google Play.
Cela fait plus de deux semaines et ces jeux sont toujours disponibles sur l’eShop. Nintendo n’a répondu à aucun de nos rapports sur ces escroqueries flagrantes qui utilisent notre nom de jeu déposé et incitent délibérément les clients de Nintendo à acheter des contrefaçons bon marché. — Wren Brier (@wrenegade.bsky.social) 2024-12-16T05:55:21.046Z
Résoudre la crise des jeux d’imitation
Inquiétudes concernant les jeux copiés dans l’eShop
Cette situation a suscité un vaste dialogue entre les utilisateurs de plateformes comme BlueSky. Bobby Jack a notamment soulevé un point crucial : « S’il s’agissait d’un jeu de fan qui célébrait avec amour une propriété intellectuelle de Nintendo, il disparaîtrait en un clin d’œil… » Cette critique souligne l’incohérence perçue dans les politiques d’application de Nintendo concernant la propriété intellectuelle. Certains utilisateurs, comme Tiny Newt , ont également exprimé leur frustration de ne pas recevoir de remboursement pour leurs achats de ces titres frauduleux.
L’épisode en cours illustre les défis auxquels sont confrontés les développeurs indépendants comme Witch Beam pour protéger leurs créations sur les vastes marchés numériques. Le retard de Nintendo dans la réponse pourrait encourager par inadvertance la prolifération de telles contrefaçons, qui non seulement sapent la confiance, mais peuvent également dissuader les développeurs légitimes de publier leurs offres sur l’eShop.
Réactions des fans à la gestion du problème par Nintendo
Critiques de la réponse de Nintendo
De nombreux fans expriment des sentiments mitigés à propos de la situation. Si la concurrence dans l’industrie du jeu est généralement bien accueillie, cette affaire semble relever de l’exploitation plutôt que de la concurrence. Les titres contrefaits imitent souvent la convention de dénomination du jeu original, en ajoutant des phrases telles que « Déballage : [Sous-titre] » pour tromper les clients. L’utilisateur Chalkitdownn partage des sentiments repris dans divers commentaires : « Mais ils ne le feront pas… C’est comme ça depuis, quoi, 2018 ? L’eStore est tellement horrible. J’aimerais que Nintendo s’en soucie vraiment. »
Il est peut-être injuste de prétendre que Nintendo est apathique, mais le problème des produits contrefaits afflige l’industrie depuis des siècles, affectant de nombreuses boutiques en ligne. La description de l’édition frauduleuse Unpacking: Deluxe Edition fait froncer les sourcils, car elle indique de manière trompeuse : « Ce pack tout-en-un comprend le jeu principal ainsi que tous les DLC déjà sortis. » On ne sait pas encore comment Nintendo procédera pour résoudre ce problème, mais cela met en évidence les défis persistants et la nécessité d’améliorer la surveillance au sein du Nintendo eShop.
Pour plus d’informations, visitez : Unpacking: Deluxe Edition , BlueSky , ou Eurogamer .
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