
Le public américain a toujours eu des réactions mitigées face aux adaptations de comédies australiennes. Cependant, la récente série mettant en vedette Stephanie Hsu , nominée aux Oscars et interprète de Everything Everywhere All at Once, a retenu l’attention des critiques et des téléspectateurs. Si les comédies pour enfants australiennes, très appréciées, comme The Wiggles et Bluey, ont prospéré sur le marché américain, les tentatives d’adaptation de sitcoms australiennes ont souvent rencontré des difficultés pour gagner du terrain.
Un exemple notable s’est produit en 2008 lorsque NBC a tenté d’adapter la célèbre sitcom australienne Kath & Kim , qui dépeint avec humour une dynamique mère-fille décalée. Cette version, avec Molly Shannon et Selma Blair , a fait face à une forte réaction de la part des critiques, certaines remarques suggérant que son échec pourrait menacer les relations diplomatiques avec l’Australie. Bien qu’elle ait été initialement autorisée à durer 22 épisodes, la série a finalement été écourtée, avec seulement 17 épisodes produits avant son annulation.
Les avis des créateurs de l’adaptation australienne de Stephanie Hsu
Un équilibre délicat par Nahnatchka Khan et Sally Bradford McKenna

Le rôle de Stephanie Hsu dans la nouvelle série comique Laid , diffusée sur Peacock le 19 décembre, représente une tentative plus favorable d’adaptation d’un classique australien par rapport à Kath & Kim de 2008. Laid s’inspire de la série australienne de 2011 du même nom et suit la vie d’une femme d’une trentaine d’années qui découvre un lien troublant entre la mort prématurée de ses ex-amants et leur histoire amoureuse. La série a impressionné le public avec une note remarquable de 96 % sur Rotten Tomatoes.
Dans une interview avec Screen Rant, les créatrices, Nahnatchka Khan et Sally Bradford McKenna, ont partagé leurs réflexions sur la manière de proposer cette adaptation aux téléspectateurs américains. Elles ont exprimé leur admiration pour l’humour maladroit de l’original, mais ont indiqué leur désir de moderniser le récit en donnant plus de profondeur au personnage de Hsu, y compris des éléments de droit et de conscience de soi qui trouvent un écho auprès du public américain contemporain. Cette approche garantit que l’adaptation reste pertinente tout en respectant l’essence du matériel source.
Khan : Oui. Je veux dire, nous avons vraiment apprécié l’humour maladroit de la version australienne, qu’ils ont incroyablement bien fait. Mais je pense que le fait de prendre cela et de l’intégrer dans notre spectacle, tout en donnant à Ruby ce sentiment de droit et de manque de conscience de qui elle est et de sa place dans le monde, nous a semblé très pertinent, et très moderne et actuel –
McKenna : Et américain. [Rires]
Khan : Et américain ! Ouais, écoutez, on ne sait pas vraiment. Donc, je pense que c’était un défi vraiment amusant, en termes de mise à jour et de modernité.
McKenna : Nous avons adoré le concept dès le début. L’original est tellement bon que nous avons conservé tout ce que nous aimions dans ce projet. Même si nous avons laissé notre version évoluer différemment, le pilote est très proche de l’original, ce qui est exceptionnel et propice à l’adaptation.
Évaluation de l’adaptation de Laid par rapport à son original australien
Adaptations réussies : le potentiel des émissions australiennes et internationales
Si de nombreuses adaptations de comédies australiennes ont échoué, l’accueil enthousiaste réservé à Laid indique que tous les remakes ne sont pas voués à l’échec. La tentative de Khan et McKenna de réimaginer la série pour le public américain met en évidence leur équilibre efficace entre le fait de rester fidèle à l’original tout en permettant l’émergence de nouvelles facettes. Cela suggère qu’avec la bonne approche, les adaptations de séries internationales peuvent trouver un écho positif et prospérer dans de nouveaux contextes.
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