Dave Bautista critique Donald Trump de manière hilarante pour avoir porté plus de maquillage que Dolly Parton

Dave Bautista critique Donald Trump de manière hilarante pour avoir porté plus de maquillage que Dolly Parton

Dans un récent épisode de Jimmy Kimmel Live!, l’acteur Dave Bautista s’en est pris avec humour à Donald Trump et aux hommes qui le considèrent comme l’exemple type du « dur à cuire ».

Depuis son entrée sur la scène politique en 2016, Trump a largement propagé la notion de masculinité toxique parmi les hommes américains. De nombreux jeunes garçons et hommes le considèrent comme un « vrai homme » ou un « dur à cuire » en raison de ses frasques apparemment sans limites. Même s’il est condamné pour inconduite sexuelle et incitation à la violence, sa candidature à la présidence se poursuit sans entrave. Des émeutes du Capitole à sa négligence des mesures de sécurité liées au COVID-19, l’influence de Trump a encouragé ses partisans masculins à agir de manière provocatrice contre les valeurs démocratiques. Sa rhétorique porte souvent atteinte aux droits des femmes tout en attisant le racisme et l’homophobie, alimentant un désir dangereux chez les hommes d’affirmer leur domination et leur supériorité dans la société.

En même temps, les partisans de MAGA comme Matt Walsh considèrent comme « gay » le fait que les hommes apprécient leur partenaire ou lui offrent des cadeaux significatifs. Greg Gutfeld suggère même que voter pour Kamala Harris pour protéger les communautés vulnérables vous disqualifie d’une certaine manière de l’idée d’être un « vrai homme ». Leur admiration pour Trump se manifeste par des démonstrations exagérées de masculinité, mais ironiquement, ils ne parviennent pas à reconnaître à quel point Trump est éloigné de l’archétype traditionnel de la masculinité qu’ils défendent eux-mêmes.

Dave Bautista démystifie l’image de « dur à cuire » de Trump

Dans un segment humoristique de Jimmy Kimmel Live!, Bautista s’en est pris à ceux qui qualifient Trump de « dur », abandonnant cette étiquette farfelue et révélant qu’il n’est rien d’autre qu’un « bambin faible et potelé ». Avec son passé d’ancien lutteur de la WWE, de combattant de MMA et de héros d’action, la compréhension de Bautista de la dureté semble beaucoup plus légitime que celle de personnalités comme Walsh et Gutfeld.

Tout en démontrant sa force et son agilité à travers divers défis physiques, Bautista a souligné les défauts de Trump, ridiculisant notamment le fait qu’il « porte plus de maquillage que Dolly Parton », soulignant le contraste frappant entre la poudre bronzante épaisse de Trump et le glamour de Parton. Bautista a méticuleusement scruté les « gémissements » de Trump et la façon dont il a utilisé ses relations familiales pour échapper au service militaire, révélant que l’ancien président ne peut même pas gérer les tâches les plus simples, comme tenir un parapluie.

Bautista a continué à évoquer les nombreux échecs de Trump dans l’incarnation de la masculinité, se moquant de la façon dont Trump boit de l’eau comme « une petite mésange rose », de son manque d’intégrité au golf et de ses mouvements de danse maladroits qui ressemblent à « une branlette sur une paire de girafes ». Il a souligné le comportement enfantin de Trump et ses nombreuses peurs, soulignant à quel point il est exposé comme un imposteur devant « de vrais hommes américains au sang rouge ». Bautista a conclu le discours par un moment de lâcher de micro, se moquant de Trump en disant : « Qu’est-ce qui ne va pas, dur à cuire ? Quelqu’un t’a attrapé par la chatte ? Pleurnicheuse. » Le public a éclaté en applaudissements et en acclamations.

Le sketch était une critique intelligente, remettant en cause les stéréotypes de la masculinité souvent prônés par les partisans de MAGA. Il est essentiel de noter que des attributs comme le poids et le maquillage ne définissent pas la robustesse ou la masculinité d’une personne. Cependant, étant donné la dérision incessante des hommes MAGA envers l’apparence des gens, la confrontation de Bautista était un rappel audacieux de la nécessité de tenir leurs héros responsables. En fin de compte, sa performance réitère que l’idéologie politique d’une personne n’est pas révélatrice de la véritable masculinité ou de la force – sachant qu’un individu soi-disant fragile porte la nomination républicaine alors que l’ancienne star de la WWE soutient Kamala Harris.

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