Donald Trump assure qu’il n’est pas « dérangé » malgré les accusations d’individus « plus dangereux »

Donald Trump assure qu’il n’est pas « dérangé » malgré les accusations d’individus « plus dangereux »

Beaucoup d’entre nous peuvent reprendre leur souffle collectivement ; Donald Trump insiste sur le fait qu’il n’est pas réellement instable mentalement. Cette affirmation intervient alors qu’il contrecarre les accusations de son rival le qualifiant de « dérangé » après ses remarques controversées qualifiant ses rivaux politiques d’« ennemis de l’intérieur ». Alors, à qui fait-il référence lorsqu’il évoque ces adversaires présumés ?

Lundi soir, Kamala Harris, candidate démocrate à la présidence et vice-présidente actuelle, a tenu un rassemblement en Pennsylvanie, un État pivot. Au cours de cet événement, elle a ouvertement critiqué la stabilité mentale de Trump, affirmant qu’il semblait « de plus en plus instable et dérangé ». Des experts médicaux ont également mis en doute l’état mental de Trump. Lors du rassemblement, Kamala Harris a montré des images de Trump affirmant que « les pires personnes sont les ennemis de l’intérieur » et a déclaré que « ces individus représentent une menace plus grande – l’ennemi de l’intérieur – que la Russie et la Chine ». Après la diffusion de ces clips, Kamala Harris a déclaré à la foule rassemblée :

« Ce sont ses mots. Il fait référence à l’« ennemi de l’intérieur » de la Pennsylvanie… Il sous-entend que quiconque ne le soutient pas ou résiste à sa volonté est considéré comme un ennemi de notre nation. »

Ce type de discours incendiaire favorise un climat dans lequel les partisans de Trump perçoivent toute opposition ou désaccord avec ses vues comme une menace directe pour leur sécurité et leur mode de vie. Ce scénario engendre un mélange alarmant d’animosité, d’anxiété et de radicalisation. Les conséquences de cette rhétorique sont devenues flagrantes lors de l’insurrection du 6 janvier, qui a suivi la défaite de Trump face au président Joe Biden.

Qui est cet « ennemi de l’intérieur » ?

Lors d’une discussion avec Trump sur Fox News , Maria Bartiromo a posé la question de savoir s’il fallait s’inquiéter de la violence potentielle des terroristes, des meurtriers, des violeurs et même des ressortissants chinois (ce qui semble une approche étrange). Cette question a été soulevée après que le gouvernement a annoncé la prévention d’une attaque terroriste présumée le jour du scrutin impliquant un ressortissant afghan.

La réponse de Trump est plus troublante que la formulation de la question – pourquoi mettre en avant les ressortissants chinois plutôt que les extrémistes d’extrême droite qui avaient précédemment perpétré une attaque – : « Je considère que l’ennemi de l’intérieur est une préoccupation plus importante que ceux qui nuisent activement à notre pays… Je ne les vois pas comme un problème majeur le jour de l’élection. La véritable menace réside dans ceux qui sont dans nos rangs : des individus très mauvais et malades – des fous radicaux de gauche », a-t-il affirmé.

Trump a avancé que la situation pourrait être gérée efficacement, si nécessaire, en déployant la Garde nationale ou même une intervention militaire. Il minimise les dangers posés par ses propres partisans, qui ont déjà déclenché une insurrection au Capitole, mettant en péril la sécurité des législateurs et des forces de l’ordre.

Alors, est-il vraiment dérangé ?

Alors que les deux candidats cherchent à présenter leur adversaire comme un « dérangé », c’est Trump qui a ouvertement exprimé son désir de recourir à l’action militaire contre les « lunatiques de la gauche radicale », malgré les violences avérées de ses propres partisans le jour de l’élection. Dans cet échange d’insultes, il est crucial de se concentrer sur les faits sous-jacents plutôt que sur la simple rhétorique enflammée.

Trump a admis en toute franchise ses aspirations à un pouvoir dictatorial. Il a incité à la violence pour satisfaire ses désirs, a déclenché des insurrections et qualifie désormais ses rivaux d’« ennemis » de la nation. La question qui se pose est la suivante : ce comportement reflète-t-il l’état d’esprit d’un individu sain d’esprit ?

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