Attention : contient des SPOILERS pour Wolf Hall : Le miroir et la lumière , épisode 5. L’épisode 5 de la série très attendue Wolf Hall : Le miroir et la lumière explore la cour complexe d’Henri VIII et d’Anne de Clèves, dans le contexte de la mort de Jane Seymour après son accouchement. Connu pour sa représentation authentique d’événements historiques, y compris des détails complexes comme les tapisseries présentées dans l’épisode 3, cet épisode poursuit la tendance, bien qu’avec quelques occasions dramatiques manquées.
Le mariage d’Henri VIII : une quête d’alliance politique
Le quatrième mariage d’Henri VIII : une aventure politique
Henri VIII, qui avait déjà connu trois mariages, privilégiait généralement les unions fondées sur des liens personnels. Ses premières épouses comprenaient à la fois des partenaires romantiques et des alliées politiques, une rareté parmi les membres de la famille royale de l’époque. Cependant, après le décès tragique de Jane Seymour, au cours duquel Henry VIII aurait été inconsolable, comme l’a noté Historic Royal Palaces , il s’est retrouvé à gérer les retombées émotionnelles tout en envisageant la nécessité d’un nouveau mariage.
Malgré son chagrin, il était confronté à la nécessité de trouver un héritier et de forger des alliances politiques. Anne de Clèves s’est révélée un choix stratégique, grâce à sa lignée de fille de Guillaume, duc de Juliers-Clèves-Berge, dont l’influence s’étendait dans toute l’Allemagne du Nord. Compte tenu de l’hostilité de personnalités comme Charles Quint et François Ier, qui conspiraient contre lui, il était crucial pour Henri de s’allier à un puissant allié allemand ( English Heritage ).
Une farce historique : le déguisement d’Henri
Déguisements : une tradition de l’amour courtois
Selon Historic Royal Palaces , la première rencontre entre Henri et Anne de Clèves fut embarrassante. Pour la surprendre, Henri choisit d’apparaître déguisé, même si ce moment crucial de leur histoire fut largement passé sous silence dans l’adaptation, laissant le public désireux d’explorer davantage cette intrigante erreur.
Henri, imprégné d’un esprit traditionaliste, était fortement influencé par les coutumes de l’amour courtois, qui incluaient souvent l’élément du déguisement. Malheureusement pour Anne, qui n’était pas familière avec ces prétentions ludiques, sa réaction fut confuse, reflétant un fossé culturel entre eux. La notion de déguisement, emblématique des premiers récits romantiques modernes, était une notion que Henri vénérait, ajoutant une couche supplémentaire de gêne à leur rencontre.
Anne de Clèves : la reine incomprise
Le point de vue d’Henry sur l’apparence d’Anne
En dépit des idées reçues, Anne de Clèves est souvent qualifiée à tort de « laide » épouse d’Henri VIII. Des rapports de Royal History Geeks indiquent qu’Henri VIII critiquait son apparence, citant des différences entre son apparence réelle et son portrait, en particulier son nez et ses cicatrices de variole. Après leur lune de miel, Henri VIII exprima sa frustration quant à la consommation de leur mariage, affirmant qu’il n’était « pas attiré » par elle.
Il convient toutefois de noter qu’Henri VIII entretenait une relation professionnelle avec le portraitiste responsable de l’image d’Anne, ce qui suggère une complexité plus profonde de ses sentiments. La fracture culturelle concernant les rituels de cour a potentiellement exacerbé leur manque d’alchimie. Anne, qui a décrit Henry comme gentil, s’est peut-être simplement trouvée mal préparée aux jeux verbaux et émotionnels typiques des traditions courtoises anglaises.
Anne de Clèves : une acceptation gracieuse de l’annulation
Le tact d’Anne dans la gestion de l’annulation
En contraste frappant avec la résistance farouche de Catherine d’Aragon, Anne accepta l’annulation avec un sang-froid et une grâce remarquables. Le contexte historique suggère qu’Anne comprenait sa position précaire et reconnaissait qu’elle avait peu de pouvoir dans la situation, influencée par les conseils relatifs aux attentes royales. Comme le souligne le Tudor Times , elle a fait remarquer, « sans altération de visage », exprimant son réconfort dans la promesse d’Henri de l’estime familiale.
Cette distinction lui assura non seulement une certaine stabilité financière (elle gagnait 4 000 £ par an et avait accès aux propriétés royales), mais lui valut également une place privilégiée au sein de la famille royale. Anne de Clèves entretenait des relations étroites avec les filles d’Henri, participant à des événements clés, comme le cortège du couronnement de Marie, ce qui lui permit de mener une vie digne après son annulation, ce qui constituait une amélioration notable par rapport au sort de certaines des autres épouses d’Henri.
En fin de compte, la capacité d’Anne à gérer une pression incroyable avec grâce lui a valu l’admiration de ses contemporains, lui valant un héritage respecté.
Source : HRP , English Heritage , Sur la piste des Tudor , Royal History Geeks
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