
Attention : spoilers à venir pour Dragon Age : The Veilguard
Les subtilités narratives de Dragon Age : The Veilguard sont enrichies par les thèmes stratégiques des échecs, que BioWare intègre de manière complexe dans sa narration. Dernier volet de la série et suite directe de Dragon Age : Inquisition et de son contenu téléchargeable, le jeu approfondit encore davantage l’histoire de la franchise. Il explore tout, des récits mythologiques des anciennes divinités elfiques aux origines du Fléau. Au cœur du voyage se trouve Rook, le protagoniste du jeu, qui défie le célèbre Loup de la Terreur, Solas.
Des allusions subtiles aux échecs sont fréquentes dans le jeu, apparaissant non seulement dans les noms des personnages, mais aussi dans la conception d’éléments de jeu importants comme le jeu d’échecs décoratif trouvé dans le hub du phare. Ces motifs suggèrent une réflexion délibérée sur les composantes stratégiques des échecs dans l’intrigue du jeu. Les parallèles établis entre Rook et Solas illustrent la manière dont les stratégies d’échecs, en particulier le « roque », sont utilisées pour décrire des manœuvres astucieuses alors que Rook gère ses conflits avec Solas tout au long de la partie.
Décrypter les motifs des échecs dans Dragon Age : The Veilguard






L’inclusion intentionnelle par BioWare d’éléments liés aux échecs dans DA: The Veilguard va au-delà de la simple décoration. Le jeu propose une version unique des échecs appelée échecs hexagonaux, comprenant neuf pions. Fait remarquable, cela suggère une représentation pour chaque compagnon du jeu aux côtés de Rook. De plus, en tant que pièce importante des échecs, la désignation de Rook reflète bien l’influence du domaine des échecs sur la structure narrative du jeu.
Le mouvement stratégique connu sous le nom de « roque » est un élément central de l’histoire de Rook. Ce mouvement vise souvent à déplacer le roi vers une position plus sûre tout en permettant simultanément le développement de la tour. L’intrigue de DA : The Veilguard illustre brillamment cette stratégie. Elle met en valeur le contraste entre Solas, qui reste « en sécurité » dans l’Immatériel, et Rook, qui continue de s’engager dans des batailles contre Elgar’nan et Ghilan’nain, mettant en valeur l’interaction dynamique de leurs rôles dans l’histoire qui se déroule.
Les échecs et le roque comme outils narratifs dans Dragon Age : La Garde du Voile

Si les joueurs envisagent la partie comme une partie d’échecs, le roque entre Rook et Solas devient un élément narratif fondamental. Cette manœuvre stratégique met non seulement en évidence l’implication proactive de Rook dans la lutte de Solas contre Elgar’nan et Ghilan’nain (représentés comme le roi et la reine opposés), mais éclaire également le rôle de Solas en tant que personnage secondaire jusqu’au point culminant de la partie. Tout comme un roi d’échecs, Solas n’apparaît comme un allié stratégique qu’à la fin de DA: The Veilguard , tandis que Rook maintient une position active tout au long du jeu, ce qui conduit à la défaite finale de Solas.
En termes de stratégie de casting, le jeu adopte une approche « côté reine ». Solas utilise la magie du sang pour manipuler les souvenirs de Rook, occultant ainsi la mort de Varric. Contrairement au mouvement « côté roi », qui offre une plus grande protection, la stratégie côté reine rend Solas plus vulnérable. Cette dynamique est parallèle à la prise de conscience croissante de Rook des trahisons de Solas et met en valeur le potentiel sous-estimé de Rook à échapper aux confins de l’Immatériel. L’utilisation délibérée de motifs d’échecs suggère que BioWare pourrait continuer à explorer cette profondeur stratégique dans les prochains volets, comme avec Executors de Dragon Age .
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