Attention : spoilers à venir pour Dear Santa de Paramount+ , ainsi qu’une discussion sensible concernant la mort d’un enfant.
Dear Santa , disponible dès maintenant sur Paramount+, propose un récit intrigant rempli de règles magiques uniques liées aux vœux de Noël. Cependant, la fin du film soulève des inquiétudes importantes, notamment en ce qui concerne le personnage de Jack Black et les limites établies du film. Bien que Black livre une performance louable, le film est aux prises avec plusieurs incohérences logiques et des divergences notables dans l’intrigue. Malgré ces problèmes, les spectateurs trouvent le film divertissant, même si sa conclusion a suscité divers débats.
La résurrection de Spencer enfreint des règles essentielles
Asmodée contredit ses déclarations antérieures
L’histoire se déroule alors que le personnage de Robert Timothy Smith, Liam Turner, écrit sa lettre annuelle au Père Noël, exprimant ses vœux de Noël. Vers le point culminant du film, il devient évident que le souhait le plus profond de Liam était que son frère décédé, Spencer (interprété par Leo Easton Kelly), revienne. Fait crucial, Asmodeus, le personnage joué par Black, déclare explicitement qu’il « ne peut pas changer l’histoire ». Ainsi, l’annulation éventuelle de la mort de Spencer contredit cette règle essentielle.
Un oubli dans la réalisation des vœux
Asmodeus décrit ses pouvoirs d’une manière proche des génies du folklore traditionnel, faisant même référence à Aladdin de Disney pour renforcer le parallèle. Cette référence fait sourciller Liam quant au souhait exaucé, puisque le folklore interdit généralement à de telles entités de ressusciter les morts. Bien que l’on puisse soutenir que le concept d’« histoire » d’Asmodeus exclut les événements récents, cette interprétation semble inadéquate.
Notamment, Dear Santa détient actuellement une note de 22 % sur Rotten Tomatoes .
Solution de contournement potentielle pour la résurrection de Spencer ?
Explorer les limites de la règle
Asmodeus ne précise pas si son incapacité à modifier le passé est due à des limitations physiques ou à des règles prohibitives. Il est plausible que des tentatives de modification du passé aient déjà entraîné des conséquences chaotiques, comme des ramifications temporelles. On peut donc supposer que le véritable Satan (joué par Ben Stiller) a imposé des restrictions sur la modification de l’histoire, et qu’Asmodeus a respecté ces ordres. Bien que cela soit rare pour un démon, cela reste une possibilité.
Après avoir réalisé qu’Asmodeus se faisait passer pour lui, le personnage de Stiller a probablement abandonné le contrôle, ce qui a donné à Asmodeus la raison de ressusciter Spencer sans trop se soucier des règles passées. Ce scénario crée une dynamique inhabituelle, d’autant plus que si les parents de Liam ne sont toujours pas au courant de la résurrection de leur fils, Gibby (Jaden Carson Baker) conserve des souvenirs de la mort de Spencer, ce qui ajoute une autre dimension aux complications du récit.
La fin sape le message du film
Le développement de Liam est compromis
Cher Père Noël évoque des thèmes encourageants centrés sur la résolution des problèmes et la croissance personnelle. Cependant, le recours du film à la magie pour résoudre les problèmes soulève des questions sur la nécessité de telles interventions. Le voyage de Liam consiste à exploiter à la fois des aides surnaturelles et une force intérieure, mais la conclusion du film ignore ces éléments plus ancrés en souhaitant simplement que Spencer revienne à l’existence.
Ce moment, bien qu’apparemment positif, complique l’arc narratif de Liam. Il se retrouve aux prises avec les souvenirs traumatisants de la perte de son frère, aggravés par le fait que ses parents ignorent totalement la brève mort de Spencer. De plus, le concept de la résurrection d’un enfant introduit un thème étonnamment sombre dans ce qui est par ailleurs un film de vacances léger.
Pour plus d’informations, visitez Rotten Tomatoes .
Laisser un commentaire