Des films d’horreur de science-fiction de série B à découvrir pendant la saison d’Halloween

Des films d’horreur de science-fiction de série B à découvrir pendant la saison d’Halloween

La fusion de la science-fiction et de l’horreur donne souvent lieu à des thèmes dérangeants, car ils permettent des critiques perspicaces de l’avenir et des explorations passionnantes de nos peurs les plus sombres. Les conflits inhérents à la narration sont essentiels ; après tout, un avenir utopique dépourvu de luttes manque de tension dramatique. Au lieu de cela, les récits s’aventurent souvent dans des domaines futuristes où les progrès de l’humanité se transforment en chaos.

Les films d’horreur de science-fiction intemporels continuent de captiver les publics de toutes les générations. Quand on évoque le film d’horreur spatial, l’image emblématique qui vient à l’esprit est toujours celle de l’Alien de Giger se cachant au milieu des conduits d’aération complexes d’un vaisseau spatial claustrophobe. Ce classique révolutionnaire a déclenché une vague de suites, mais aucune n’a eu le même impact que l’original. La quête incessante de reproduire les triomphes du passé a donné lieu à de nombreuses tentatives peu inspirées, même si certains esprits créatifs ont profité de cette occasion pour innover et ajouter de nouvelles perspectives au genre.

Horizon des événements (1997)

Aucun
Aucun
Aucun
Aucun
Aucun

Directeur

Paul W.S. Anderson

Écrivains

Philippe Eisner

Avec en vedette

Laurence Fishburne, Sam Neill, Kathleen Quinlan, Joey Richardson

Durée d’exécution

96 minutes

Date de sortie

15 août 1997

Le film phare de Paul WS Anderson, Event Horizon, est un voyage sauvage et palpitant à travers les horreurs de l’espace qui a récemment fait l’objet d’une réévaluation significative. Les critiques l’ont autrefois qualifié de décousu, dépassé par ses effets visuels audacieux. Cependant, au cours des dernières années, la réputation du film a connu un revirement remarquable, les fans dévoués embrassant sa grandeur bien avant les critiques grand public. Event Horizon délivre un vacarme de terreur avec ambition, visant les étoiles tout en atterrissant dans des territoires intrigants et sombres. Son influence se fait également sentir dans la franchise de jeux vidéo Dead Space, qui fusionne efficacement horreur et interactivité. Que vous l’ayez déjà vu ou non, c’est l’occasion idéale de revisiter Event Horizon.

Pandore (2009)

pandorum-film recadré

Directeur

Christian Alvart

Écrivains

Travis Milloy, Christian Alvart

Avec en vedette

Dennis Quaid, Ben Foster, Cam Gigandet, Antje Traue, Cung Le, Eddie Rouse

Durée d’exécution

108 minutes

Date de sortie

25 septembre 2009

Si vous cherchez un film qui complète l’horreur implacable d’Event Horizon, ne cherchez pas plus loin que Pandorum. Ce récit captivant explore les thèmes de la folie et de la brutalité dans l’un des environnements les plus hostiles que l’on puisse imaginer. Avec Paul WS Anderson comme producteur, Pandorum fait écho aux éléments thématiques de son prédécesseur. L’histoire se penche sur les expériences de deux astronautes à bord d’un vaisseau interstellaire, affrontant des mutants et luttant contre des souvenirs fragmentés. Tout comme Event Horizon, Pandorum s’arrête rarement pour respirer, offrant une expérience intense et effrayante qui perdure longtemps après que l’écran s’est éteint.

Graine de démon (1977)

affiche de graines de démon recadrée

Directeur

Donald Cammell

Écrivains

Robert Jaffe, Roger O. Hirson

Avec en vedette

Julie Christie, Fritz Weaver

Durée d’exécution

94 minutes

Date de sortie

1er avril 1977

Dans le monde des horreurs robotiques, chacun a son antagoniste préféré, et si les discussions autour de l’IA renvoient souvent à Skynet ou à HAL 9000, il est grand temps de reconnaître Proteus IV de Demon Seed de Donald Cammell. Ce film troublant met en scène Julie Christie dans le rôle de l’épouse d’un scientifique, qui devient l’objet de l’obsession de l’intelligence artificielle, alors qu’elle cherche à comprendre ses créateurs. Cela conduit à un mélange troublant de thèmes psychosexuels sur fond de dysfonctionnements technologiques. Le film culmine dans une imagerie encore plus déconcertante que de nombreux films d’horreur contemporains, naviguant habilement entre des thèmes difficiles qui repoussent les limites des conventions narratives. Demon Seed reste un joyau sous-estimé de l’horreur de science-fiction qui met les spectateurs au défi de reconsidérer leurs perceptions.

Léviathan (1989)

Leviathan-film-1989 recadré

Directeur

George P. Cosmatos

Écrivains

David Peoples, Jeb Stuart

Avec en vedette

Peter Weller, Richard Crenna, Amanda Pays, Daniel Stern, Ernie Hudson

Durée d’exécution

103 minutes

Date de sortie

17 mars 1989

Souvent surnommé « Alien at sea », Leviathan raconte l’histoire captivante d’un groupe de mineurs et de scientifiques sous-marins qui tombent sur une expédition vouée à l’échec, les conduisant dans un environnement sous-marin clos où rôde une force malveillante. Bien que les tropes familiers ne semblent pas révolutionnaires, pour ceux qui recherchent un nouveau regard après d’innombrables visionnages d’Alien, Leviathan constitue une excellente alternative. Ce film partage même le compositeur Jerry Goldsmith avec le classique original. Réalisé par George P. Cosmatos, il offre sa propre voix unique, garantissant une expérience amusante et engageante qui équilibre habilement suspense et excitation dans sa durée de 103 minutes.

La Cité Sombre (1998)

Ville sombre

Directeur

Alex Proyas

Écrivains

Alex Proyas, Lem Dobbs, David S. Goyer

Avec en vedette

Rufus Sewell, Kiefer Sutherland, Jennifer Connelly, Richard O’Brien

Durée d’exécution

100 minutes

Date de sortie

27 février 1998

Connu pour son adaptation acclamée de The Crow en 1994, Alex Proyas a également réalisé le classique culte Dark City, une merveille d’engagement dans le genre de la science-fiction horrifique. Le film se concentre sur John Murdoch, un homme qui se réveille dans une ville mystérieuse dépourvue de ses souvenirs. Alors qu’il rassemble des fragments de son passé, Murdoch se retrouve à fuir un sinistre syndicat qui semble déterminé à lui prendre la vie. Ce film qui mélange les genres capture une essence onirique, créant un récit qui entremêle horreur et merveille. Son génie sous-estimé mérite d’être revisité cette saison d’Halloween, invitant les spectateurs à redécouvrir les trésors que les publics ultérieurs ont souvent négligés.

Source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *