La trahison dramatique de Jon Snow envers Daenerys Targaryen dans la saison 8 de Game of Thrones a suscité un débat important parmi les fans. Cependant, ce que beaucoup oublient, c’est que ce moment crucial a été étroitement préfiguré dès la saison 1. La relation entre Jon et Daenerys commence sur un terrain instable mais évolue alors qu’ils s’unissent contre un adversaire commun : le Roi de la Nuit. Alors qu’ils font face à cette menace existentielle, leur lien se renforce, mais un retournement de situation choquant concernant l’identité de Jon finit par déstabiliser leur connexion.
Au cœur de la transformation tragique de Daenerys en « Reine folle » dans la saison 8 se trouve la véritable lignée de Jon, ce qui ajoute des niveaux de tension. Parallèlement à cette révélation, Daenerys fait face à de nombreuses pertes et trahisons, ce qui conduit Tyrion et Jon à regretter leur loyauté envers elle, en particulier après sa décision cataclysmique d’incinérer Port-Réal. Bien que l’acte d’assassinat de Daenerys par Jon soit dévastateur dans le récit, il s’aligne parfaitement avec son arc de personnage, faisant écho aux thèmes du sacrifice et de la loyauté introduits pour la première fois dans la saison 1.
La décision de Jon Snow pour la saison 8 : un témoignage de l’intégrité de son personnage
Des choix cohérents : le devoir avant l’amour
Jon donne toujours la priorité au devoir et à l’honneur plutôt qu’à ses désirs personnels. Cela est évident lorsqu’il choisit de retourner à la Garde de Nuit après son passage auprès d’Ygritte. Malgré ses sentiments profonds pour elle, Jon adhère au vœu qu’il a fait. Tout comme il finit par trahir Daenerys, il tourne le dos à Ygritte, illustrant son engagement indéfectible envers ses serments. La remarque poignante de Tyrion selon laquelle « le devoir est la mort de l’amour » résume le conflit intérieur de Jon, car il opte souvent pour le bien-être du royaume plutôt que pour ses attachements émotionnels.
Même si Jon est inébranlable dans son attachement à ses principes, il y a des moments où il reconnaît que la morale l’obligera peut-être à rompre ses vœux. Ce conflit fait écho à un choix fondamental fait par Ned Stark dans la toute première saison de Game of Thrones . La série établit délibérément des parallèles entre ces deux nobles personnages, établissant ainsi les bases de la trahison éventuelle de Jon envers Daenerys bien avant que leurs chemins ne convergent.
Les racines de la trahison de Snow : préfiguration de la saison 1
Un avertissement : la discussion de Ned Stark avec Varys
Ned Stark et Jon Snow sont confrontés à des dilemmes similaires dans la série, confrontés au défi de choisir entre leurs convictions morales et leur fidélité. Ned perçoit l’indignité de Joffrey à hériter du Trône de Fer, tandis que Jon réalise que Daenerys n’a pas les qualités d’un dirigeant juste. La série établit délibérément un parallèle, montrant comment les deux hommes, bien qu’ils parviennent à des conclusions opposées (Ned choisit d’honorer son serment tandis que Jon décide finalement de rompre le sien), partagent une trahison commune de leur boussole éthique.
Une observation attentive tirée d’une discussion sur Reddit met en évidence l’influence de la famille sur les décisions des deux personnages. Lorsque Varys rend visite à Ned en prison, il le persuade de se soumettre à Joffrey sous prétexte de protéger ses filles. La question cruciale, « Et qu’en est-il de la vie de vos filles ? », agit comme un catalyseur pour le compromis moral de Ned.
Dans la même veine, lorsque Jon parle à Tyrion dans les donjons de la saison 8, Tyrion invoque les noms des sœurs de Jon, Sansa et Arya, soulignant que refuser d’agir contre Dany les mettrait en danger. Jon comprend les implications plus larges du fait de se ranger du côté d’un tyran, faisant écho au conflit moral antérieur de Ned. Bien que l’instinct protecteur de Jon sauve finalement le royaume, il est clair que ses choix dans la saison 8 sont profondément liés aux dilemmes moraux présentés dans la saison 1, renforçant l’exploration de la loyauté et de la droiture dans le récit.
Laisser un commentaire