Le Pingouin est devenu un personnage central de la saga en cours sur les bas-fonds de Gotham, faisant potentiellement pencher la balance en faveur des méchants notoires de DC contre l’interprétation du Chevalier noir par Robert Pattinson. Alors que The Batman offrait une exploration captivante d’un Gotham réimaginé et des complexités morales auxquelles son héros est confronté, les implications de sa conclusion – en particulier concernant le Pingouin – pourraient poser des défis sans précédent à Batman dans le très attendu The Batman – Part II .
Le final ne renforce pas seulement l’ascension d’Oswald Cobblepot en tant qu’acteur redoutable au sein de la hiérarchie criminelle de Gotham, mais il laisse également entrevoir des complications qui pourraient encore plus compromettre la mission de Batman. Fait significatif, le récit suggère qu’un adversaire particulièrement dangereux, rappelant le personnage classique de l’Épouvantail, a peut-être déjà été introduit dans cet univers en évolution.
Le lien intrigant entre le pingouin et l’épouvantail
Tout au long de sa diffusion, Le Pingouin introduit subtilement le personnage de Julian Rush, le thérapeute de Sofia, comme un homologue potentiel de l’Épouvantail dans l’univers de Batman. Rush, dépeint comme un psychologue d’Arkham avec une éthique douteuse et une curiosité morbide pour les traumatismes, a des moments dans la série qui évoquent fortement l’imagerie de l’Épouvantail. Par exemple, une scène clé de l’épisode 4 montre son bureau orné d’objets rappelant l’équipement emblématique de l’Épouvantail, notamment un gant chargé d’aiguilles.
Bien que Kalina Ivanov , la décoratrice du Pingouin , ait noté que ces accessoires étaient censés être « laissés ouverts à l’interprétation », elle a également attribué l’origine du gant à Bali, suggérant que cela ne confirme pas forcément que Rush est un méchant caché. Pourtant, ces indices intrigants entretiennent le potentiel de récits futurs dans lesquels Rush pourrait évoluer vers une véritable incarnation de la peur, parallèlement à l’héritage de l’Épouvantail.
En considérant l’évolution du personnage, la conclusion du Pingouin laisse entrevoir une trajectoire de méchant pour Julian Rush. Ses complexités, notamment son affection pour Sofia Gigante et ses plongées profondes dans les histoires psychologiques d’individus comme Francis Cobb, pourraient très bien susciter une exploration des aspects les plus sombres de la peur elle-même que l’Épouvantail incarne. Si cette hypothèse se confirme, Rush pourrait servir d’adversaire psychologique redoutable à Batman.
Les dangers de la peur de Batman
Dès le début, The Batman met à nu de manière poignante la psyché traumatique de Bruce Wayne. Sa peur et sa culpabilité non résolues découlant du meurtre de ses parents le poussent à devenir un justicier, ce qui lui permet d’accomplir des exploits extraordinaires. Cependant, ce traumatisme le rend également vulnérable à ceux qui peuvent manipuler ses peurs.
Rush, qui fait preuve d’une grande habileté à exploiter la douleur émotionnelle (comme il l’a démontré lorsqu’il a obligé Francis Cobb à affronter ses peurs les plus profondes), pourrait représenter une menace importante pour Batman, qui reste empêtré dans ses propres luttes émotionnelles. La prise de conscience progressive par Bruce des lacunes de son approche de la lutte contre le crime axée sur la vengeance l’a placé dans une situation précaire.
Le réalisateur Matt Reeves a indiqué que Batman était aux prises avec d’intenses conflits internes dans The Batman – Part II , affirmant que Bruce trouve « très difficile d’être Batman », alors qu’il doit gérer les conséquences de ses actes. Ce contexte narratif pourrait permettre à un personnage comme l’Épouvantail de s’épanouir, en capitalisant sur les vulnérabilités de Batman, créant ainsi une base intrigante pour le prochain chapitre de cette saga.
Laisser un commentaire