Lors d’un rassemblement à Atlanta lundi soir, l’ancien président Donald Trump a fermement nié toute comparaison avec les nazis, malgré de récentes discussions liant ses commentaires et ses actions à des événements historiques alarmants.
Trump a affirmé : « Je ne suis pas un nazi. Je suis le contraire d’un nazi », tout en évoquant les conseils de son père, connu pour son racisme . Il a affirmé que Fred Trump lui avait conseillé d’éviter les termes comme « nazi » et « Hitler ». Ces conseils semblaient davantage axés sur les relations publiques que sur un quelconque impératif moral. La réaction défensive de Trump faisait suite aux critiques de son rassemblement au Madison Square Garden, que certains observateurs ont comparé à un rassemblement nazi qui s’était tenu au même endroit 85 ans plus tôt.
L’objection absurde de Trump : « Mon père disait toujours : « N’utilisez jamais le mot nazi. N’utilisez jamais ce mot. N’utilisez jamais le mot Hitler. N’utilisez pas ce mot. » Je ne suis pas un nazi. Je suis le contraire d’un nazi. » Allez, Donald. Fred Trump était connu pour son racisme… pic.twitter.com/Vue6ys3VAz
— Stephanie Kennedy (@WordswithSteph) 29 octobre 2024
Les actes de Trump contredisent souvent ses paroles. Sa déclaration selon laquelle les immigrés « empoisonnent le sang » de l’Amérique reflète des connotations historiques profondément troublantes. L’ancien chef d’état-major John Kelly a révélé au New York Times que Trump exprimait son admiration pour Adolf Hitler, tandis que Mark Milley, ancien chef d’état-major interarmées, a décrit Trump au journaliste Bob Woodward comme un « fasciste jusqu’à la moelle ».
@realdonaldtrump affirme qu’il est « l’opposé d’un nazi ». Ses propres déclarations racontent une histoire différente. pic.twitter.com/ftJu4LDfIM
— Le Projet Lincoln (@ProjectLincoln) 29 octobre 2024
Tout en essayant de se positionner comme un allié fidèle des Juifs et d’Israël, les commentaires de Trump révèlent souvent des messages sous-jacents troublants. Le mois dernier, dans ce qui semblait être une tentative de rejeter la responsabilité d’une éventuelle défaite électorale, il a averti que « le peuple juif jouerait un rôle important dans une défaite » si sa campagne échouait. Le recours à des stéréotypes ethniques dépassés est devenu une caractéristique de son approche, laissant entrevoir un possible défaitisme interne.
Les contradictions entre les dénégations de Trump et ses actes concrets mettent en lumière un thème récurrent dans son comportement : un rejet énergique des accusations tout en faisant simultanément des déclarations qui invitent à de telles comparaisons. Cela révèle une capacité étrange à mentir sans se soucier des conséquences, démontrant un mépris troublant pour les ramifications de ses mots.
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