Battlestar Galactica a été saluée pour sa longévité impressionnante, mais les discussions autour d’un éventuel remake se sont récemment intensifiées, en particulier après les efforts infructueux de Sam Esmail. La question cruciale demeure : une autre itération de cette série acclamée, qui a indirectement inspiré des séries comme The Expanse , est-elle envisageable ? Un reboot réussi nécessiterait de capturer l’écriture complexe des personnages et les interactions complexes au sein de la flotte, soulignant l’éloignement de la série des tropes de science-fiction traditionnels illustrés par Star Trek .
Un aspect fondamental de la dynamique de la flotte réside dans son dialogue unique. Des phrases peuvent paraître simples mais résonnent profondément auprès des personnages et du public. Prenez l’expression « rien que la pluie », par exemple. Cette phrase apparemment anodine cache une signification plus profonde . De nombreux téléspectateurs spéculent sur sa signification ; cependant, le showrunner Ron Moore a révélé qu’elle provenait d’une tradition militaire connue sous le nom de « jodie ».
L’échange « Nothing But The Rain » entre Starbuck et Adama : une touche militariste
Les racines militaires de Rien que la pluie
La réplique emblématique « rien que la pluie » incarne le génie de l’émission. La familiarité de son contexte militariste permet aux téléspectateurs de se connecter profondément, renforçant l’authenticité globale du programme. Dans un article de blog archivé, Ron Moore a développé la signification de ce dialogue , le reliant directement aux cadences militaires :
« J’ai eu cette idée dans la mini-série, et c’est essentiellement une interprétation des chants de marche contemporains ou des cadences utilisées dans l’armée, appelés « jodies ». Vous les avez déjà vus dans les films : le peloton marche ou fait du jogging, et l’instructeur chante quelque chose comme « Debout le matin au soleil levant/Je vais courir toute la journée jusqu’à ce que la course soit terminée », et le peloton répète les lignes ou ajoute la ligne suivante dans le jodie. »
Cette phrase apparaît pour la première fois dans la mini-série, mais est à nouveau mentionnée dans l’épisode inaugural de la série. De nombreux fans découvrent BSG à travers ce premier épisode, bien qu’il soit conseillé de regarder la mini-série au préalable pour un contexte plus riche. Dès le premier épisode, l’échange ressemble à un rapport établi entre Adama et Starbuck, renforçant ainsi l’engagement du spectateur avec les personnages et la culture unique à bord de la flotte.
L’ambiguïté qui entoure la phrase
Ouvert à l’interprétation : l’histoire de la phrase
L’écriture de Battlestar Galactica permet de rendre la signification de « rien que la pluie » insaisissable. Cette phrase, bien qu’apparemment triviale, acquiert un poids émotionnel grâce à sa répétition – semblable à l’emblématique « so say we all » – tout au long de la série. Cette ambiguïté réfléchie est une caractéristique de la série. Moore note cette intention dans le même article de blog archivé :
« Je n’ai jamais écrit l’intégralité de Jodie, mais j’ai aimé le caractère absurde des lignes et j’ai pensé qu’il était plus efficace de suggérer les cadences sans les épeler. »
– via
Galactica Fandom
Ce type d’écriture permet aux spectateurs d’interpréter la phrase comme ils le souhaitent. Un sujet de débat brûlant au sein de la communauté BSG est la fin de la série, en particulier concernant la nature de Starbuck. L’utilisation de ce personnage militaire fait écho aux courants sous-jacents de la musique dans le récit de la série. Indépendamment des paroles spécifiques de « All Along The Watchtower » de Bob Dylan, leur récurrence résonne profondément avec l’essence thématique de la série, encapsulant la nature cyclique de sa narration.
Avertissements implicites : rester vigilant
Lire entre les lignes : les implications de l’échange
Même si cette phrase manque de sens, le public continue de tirer des interprétations significatives de « rien que la pluie ». Cette complexité est renforcée par le dialogue qui entoure le premier épisode, où la réponse d’Adama à Starbuck suggère une menace imminente : « Prends ton arme et amène le chat. » La réponse de Starbuck, « boum, boum, boum », transmet un sentiment d’urgence.
Regardez la scène ici
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Cet échange implique un état de vigilance constant : en entendant « rien que la pluie », le danger peut surgir à tout moment. L’instruction d’Adama souligne la nécessité de se préparer pour la flotte. Il est possible que cette phrase soit née d’un événement spécifique, et qu’elle soit finalement devenue un raccourci reconnu parmi les membres de l’équipage – son histoire d’origine s’estompant mais sa résonance restant puissante. Le génie de cette phrase réside dans sa capacité à évoquer différentes significations selon le contexte dans Battlestar Galactica .
Source : Galactica Fandom
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