Après avoir créé des histoires mémorables sur grand écran, Pixar se lance dans une nouvelle aventure passionnante à la télévision avec Dream Productions . Si le géant de l’animation a déjà sorti une sélection de courts métrages et d’émissions spéciales directement en vidéo, cette prochaine série marquera sa première véritable incursion dans le contenu épisodique. En plus du spin-off Vice-Versa, Pixar lance également une autre série originale intitulée Win or Lose, une comédie dramatique sportive mettant en vedette Will Forte, dont la sortie est prévue en février 2025 avec un total de huit épisodes.
Dans le contexte de l’univers bien-aimé de Vice-Versa, Dream Productions comprend quatre épisodes qui agissent comme une interquelle située peu de temps après les événements du film original. L’intrigue suit Riley, 12 ans, alors qu’elle se prépare pour un bal de fin d’année, tout en explorant le monde créatif derrière ses rêves. Au cœur de ce récit se trouve la réalisatrice Paula Persimmon, une cinéaste autrefois célèbre aux prises avec un héritage en voie de disparition tout en encadrant un jeune réalisateur ambitieux et rêveur. Alors qu’elles collaborent, Paula doit relever le défi de revitaliser sa carrière tout en acceptant la croissance qui accompagne le voyage de Riley vers l’adolescence.
L’univers d’Inside Out s’élargit : le monde passionnant de Dream Productions
Interaction unique entre les rêves et le studio de production
Depuis la sortie du film original, les créateurs de Vice-Versa n’ont cessé de se plonger dans des concepts innovants autour des émotions humaines et des processus mentaux. Dream Productions poursuit cette tradition en présentant les méthodes ingénieuses par lesquelles l’esprit de Riley transforme ses souvenirs en rêves et cauchemars. La série fait un travail remarquable en étoffant le studio éponyme, qui n’était qu’évoqué dans le film original, offrant aux spectateurs une compréhension plus approfondie de son fonctionnement interne.
De plus, la série satirise habilement la culture des studios hollywoodiens, en introduisant des scènes comiques qui dépeignent des salles d’écriture bourrées de caféine et les réactions dramatiques des dirigeants des studios lorsque les projets ne se déroulent pas comme prévu. Ce faisant, Dream Productions reflète efficacement la réalité chaotique mais dynamique de l’industrie du divertissement.
Un tournant rafraîchissant : éléments comiques et faux-documentaires
De nouvelles perspectives pour le genre animé
L’un des atouts majeurs de Dream Productions réside dans l’expertise du créateur et scénariste Mike Jones, qui a contribué aux quatre épisodes et en a également réalisé plusieurs. Fort de son expérience au sein de l’équipe créative senior de Pixar pour Vice-Versa 2, Jones apporte une richesse de connaissances et de sensibilité au sujet. Son expérience lui permet de naviguer dans la profondeur émotionnelle d’histoires comme Soul et l’esprit aventureux de Luca, trouvant un équilibre tonal efficace dans cette nouvelle aventure.
Le style du faux documentaire adopté par Dream Productions est non seulement un outil narratif unique, mais il élargit également le champ de l’humour dans le genre animé. Contrairement à d’autres animations qui ont rarement utilisé ce format, Dream Productions bénéficie d’un esprit vif et d’interactions astucieuses, entraînant les spectateurs dans le chaos animé d’un studio de cinéma dans l’univers.
Si le personnage de Paula Pell, Paula, et celui de Richard Ayoade, Xeni, sont les points centraux du récit, l’approche du faux documentaire permet des digressions rapides et humoristiques qui enrichissent l’expérience du spectateur. Des réactions comiques des membres de l’équipe aux visites rapides du studio révélant des extraits d’autres projets liés au rêve, la série nous plonge véritablement dans ce monde fantastique.
Un petit contretemps : les problèmes de rythme de la série
Une occasion manquée pour un long métrage narratif
Cependant, la série fait face à quelques défis, notamment en ce qui concerne le rythme dans la seconde moitié. Avec une durée d’un peu moins de 100 minutes, Dream Productions dépasse à peine la durée des films Vice-Versa originaux. Bien que la série soit agréable à regarder, sa brièveté mène à une conclusion quelque peu précipitée pour Paula et Xeni, ce qui laisse potentiellement les spectateurs sur leur faim.
Étant donné que Moana 2 a bénéficié d’une sortie en salle et que Vice-Versa 2 a rencontré un succès sans précédent au box-office, il est regrettable que Dream Productions n’ait pas eu la même opportunité de briller sur grand écran. Quoi qu’il en soit, l’écriture captivante de la série, son rythme soutenu et son casting de premier ordre en font un ajout agréable à l’héritage de Pixar.
Les quatre épisodes de Dream Productions sont actuellement disponibles en streaming sur Disney+.
Laisser un commentaire