Ridley Scott est un cinéaste emblématique qui a contribué de manière constante au monde du cinéma pendant près de cinq décennies. Reconnu pour ses prouesses cinématographiques telles que Les Duellistes (1977), l’œuvre de Scott couvre un large spectre, de l’horreur effrayante d’ Alien aux grands récits d’épopées historiques comme Napoléon . À ce jour, il a réalisé 29 longs métrages, dont des classiques tels que Gladiator , Thelma et Louise et Blade Runner qui ont assuré leur place dans l’histoire de la culture pop.
Il est intéressant de noter que ce n’est que plus de trente-cinq ans après le début de sa carrière que Scott a réalisé une suite, en commençant par Prometheus , une préquelle qui s’intéressait plus en profondeur à l’ univers d’Alien , explorant les origines des tristement célèbres Xénomorphes. Ce fil narratif s’est poursuivi dans Alien : Covenant , qui cherchait à relier les réflexions philosophiques de Prometheus au suspense et à l’horreur de l’ Alien original . Plus récemment, Scott est revenu à l’histoire de la Rome antique avec Gladiator 2. Cet article vise à évaluer et à classer chacune des suites et préquelles de Ridley Scott en fonction de leur impact et de leur cohérence avec leurs prédécesseurs.
3 Alien : Covenant
(2017)
Parmi les suites directement liées à ses œuvres précédentes, Alien : Covenant apparaît comme la moins efficace. Le film se trouve dans une impasse créative, peinant à harmoniser l’histoire expansive introduite dans Prometheus avec les éléments d’horreur de science-fiction plus traditionnels de la série Alien originale . Malgré certains aspects louables, le film ne parvient pas à maintenir un ton cohérent, oscillant maladroitement entre l’exploration philosophique et l’horreur axée sur l’action.
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Bien que Alien: Covenant contienne des scènes qui trouvent un écho auprès des spectateurs, ses personnages ne brillent que rarement. Les performances de Daniels, Oram et Tennessee apportent une énergie dynamique, et le double portrait de David par Michael Fassbender se démarque de manière impressionnante. Néanmoins, le récit décousu du film nuit finalement à son efficacité, laissant les prouesses de réalisateur de Scott quelque peu éclipsées.
2 Prométhée
(2012)
Prometheus se distingue par son côté SF stimulant, qui mêle ses liens avec la franchise Alien à des questions existentielles plus vastes. Plutôt que de se concentrer uniquement sur des éléments d’horreur, le film aborde des thèmes profonds autour de la création et de la quête de sens. Les moments où l’intrigue aborde en profondeur ces questions philosophiques, comme les expériences froides de David et la recherche désespérée de réponses de Weyland, créent un récit captivant et ambitieux.
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Cependant, l’évolution des personnages varie considérablement. Si certains, comme Elizabeth Shaw et Janek, émergent comme des protagonistes convaincants, d’autres tombent à plat, servant davantage d’outils narratifs que de personnalités distinctes. La palette visuelle du film et certains choix narratifs peuvent nuire à l’expérience globale, conduisant à une narration incohérente et parfois frustrante. En fin de compte, Prometheus aurait pu prospérer en tant qu’épopée de science-fiction indépendante, explorant sans complexe ses thèmes sans avoir besoin de se conformer aux attentes d’Alien .
1 Gladiateur II
(2024)
Même si Gladiator II n’atteint pas le statut emblématique de son prédécesseur, il se distingue comme une suite honorable et supérieure aux suites récentes de Scott. Se déroulant après le film original, il suit Lucius, désormais un guerrier vengeur déterminé à affronter l’empire même dont il s’est échappé dans sa jeunesse. Cet épisode met en valeur la capacité reconnue de Scott à créer des récits épiques, à la fois visuellement époustouflants et émotionnellement résonnants.
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Le film brille par ses performances électrisantes, notamment celles de Denzel Washington, dont le portrait de Macrin apporte à l’écran un mélange captivant de charme et de menace. Pourtant, le scénario présente des défis ; si certaines scènes sont magistralement réalisées, la cohésion globale faiblit, manquant de l’esprit et du charme du Gladiator original . Malgré tout, Gladiator II reste un ajout louable à l’héritage de Scott, offrant aux fans une expérience enrichissante même au milieu de ses imperfections.
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