Critique du spécial Noël 2024 de Doctor Who : l’aventure Timey-Wimey exceptionnelle de Steven Moffat qui m’a fait pleurer

Critique du spécial Noël 2024 de Doctor Who : l’aventure Timey-Wimey exceptionnelle de Steven Moffat qui m’a fait pleurer

Doctor Who est depuis longtemps un incontournable des fêtes de fin d’année, réputé pour ses épisodes festifs qui capturent l’esprit de Noël. Après une pause de six ans, la tradition a été relancée par Russell T Davies, annonçant l’arrivée du Quinzième Docteur interprété par Ncuti Gatwa. Notamment, alors que Davies a écrit sept spéciaux de Noël, c’est Steven Moffat, qui a pris les rênes du showrunner en 2010, qui a conçu de nombreux épisodes de vacances très appréciés. Cette année, Moffat revient pour proposer un nouveau spécial rempli à la fois de fantaisie et de nostalgie.

Dans « Joy to the World », le Docteur se lance dans un voyage en solo après s’être séparé de Ruby Sunday (jouée par Millie Gibson) à la fin de la saison 14. Son aventure commence dans un hôtel du temps unique situé en l’an 4202, où chaque pièce sert de portail vers différents moments dans le temps. L’intrigue s’épaissit lorsque le Docteur observe un homme suspect arriver avec une mallette attachée à son poignet. Intrigué, le Docteur se lance dans une escapade complexe à travers le temps, visitant des moments importants comme le jour de Noël en 2024 et la Terre préhistorique.

Le chemin du Docteur croise celui de Joy (Nicola Coughlan) lorsque la mallette lui est transférée lors d’un autre événement associé à l’hôtel. Alors que Joy se retrouve empêtrée dans la mission énigmatique de la mallette, le Docteur court contre le temps pour découvrir son but et l’aider à échapper à son emprise. Bien que la poursuite soit vive et tendue, ce sont les moments les plus calmes de l’épisode qui en font un spécial de Noël remarquable.

L’intrigue de la mallette : un moyen pour parvenir à une fin

Une conclusion profondément émouvante

Ncuti Gatwa dans le rôle du Docteur examinant la mallette menottée à la main de Joy (Nicola Coughlan) dans Doctor Who Christmas Special

« Joy to the World » est un point d’entrée bienvenu pour les nouveaux venus dans l’ univers de Doctor Who , en particulier compte tenu de son caractère autonome par rapport aux précédents épisodes de Noël. L’intégration astucieuse du voyage dans le temps dans les limites du Time Hotel par Moffat enrichit le récit, en fusionnant des éléments d’aventure avec une histoire de vacances sincère. Ce mélange remarquable est en grande partie attribué au réalisateur, Alex Sanjiv Pillai.

Si l’intrigue de la mallette elle-même manque de solidité à l’examen, son côté divertissant compense largement. Au cœur de l’écriture de Moffat se plonge dans les thèmes de la solitude et de l’isolement, abordant les impacts émotionnels de la pandémie de COVID-19 sans la nommer explicitement. Ce commentaire subtil résonne profondément tout au long de l’épisode, tandis que le Docteur et Joy naviguent dans leurs luttes personnelles, capturant des moments poignants qui inspirent une réflexion sur nos expériences communes.

Ces scènes chargées d’émotion évoquent efficacement les larmes, ravivant les souvenirs de l’isolement de 2020. Pourtant, à la manière classique de Doctor Who , l’histoire se termine par une tournure édifiante qui transforme l’obscurité en espoir, démontrant la capacité inégalée de Moffat à évoquer le sentiment.

Gatwa : un choix inspiré pour le Docteur

Acteurs secondaires : Un ensemble délicieux

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Ncuti Gatwa apporte un mélange captivant de confiance et de flamboyance à son interprétation du Docteur, s’engageant sans effort dans son rôle tout en délivrant une variété de nuances émotionnelles, de l’humour aux discours poignants. Depuis son introduction, il a fait preuve d’un confort et d’une profondeur remarquables, et cet épisode brille comme une vitrine parfaite de ses talents.

Face à un casting inédit, Gatwa établit une connexion et une crédibilité immédiates avec chaque personnage, faisant preuve d’une profonde capacité d’empathie. Cette tendre durabilité lui permet de dépeindre une relation nuancée avec ses partenaires, soulignant l’engagement de son Docteur à être présent, même lorsqu’il est aux prises avec des barrières émotionnelles plus profondes.

Bien que Joy, interprétée par Coughlan, ait été présentée comme une nouvelle compagne, elle fait partie d’un groupe de personnages divers qui enrichissent le récit. L’énergie vibrante de Joy, juxtaposée à sa tristesse sous-jacente, offre une performance exceptionnelle, en particulier lorsqu’elle révèle ses conflits intérieurs. Joel Fry ajoute du charme dans le rôle d’un employé du Time Hotel, conquérant rapidement les téléspectateurs pendant son temps limité à l’écran.

Cependant, c’est le personnage d’Anita, interprété par Stephanie de Whalley, qui ressort comme une star incontestée. L’alchimie entre elle et le Docteur résume le thème central de l’épisode, soulignant l’importance de la connexion, en particulier pendant la période des fêtes de fin d’année.

Le spécial Noël de cette année oscille entre fantaisie et reconnaissance poignante de la solitude pendant les vacances. « Joy to the World » constitue une excellente plate-forme pour le Docteur de Gatwa, exploitant ses points forts pour une autre performance exceptionnelle. Bien qu’il ne surpasse peut-être pas le « A Christmas Carol » de Moffat, il reste l’un des meilleurs spéciaux de Noël que Doctor Who ait proposé ces dernières années.

Notez cette date dans vos calendriers : l’émission spéciale de Noël de Doctor Who, « Joy to the World », sera diffusée en première le 25 décembre sur Disney+ et BBC.

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