
Star Trek IV : Le Retour sur Terre reste un classique intemporel, mais un moment particulier lors de mon dernier visionnage m’a surpris : une insulte inattendue adressée au commandant Pavel Chekov, incarné par Walter Koenig. Réalisé par l’emblématique Leonard Nimoy, ce film a connu un succès retentissant dès sa sortie en 1986, captivant le public par son mélange captivant d’humour et de science-fiction. L’histoire tourne autour de l’amiral James T. Kirk, interprété par William Shatner, et de l’équipage de l’USS Enterprise, alors qu’ils se lancent dans un audacieux voyage dans le temps jusqu’à San Francisco au XXe siècle pour sauver deux baleines à bosse vouées à l’extinction.
Lors de leur mission, lorsque l’équipage se disperse à San Francisco, Chekov fait équipe avec le lieutenant Nyota Uhura, interprétée par Nichelle Nichols. Leur mission consiste à dépanner l’alimentation électrique de leur oiseau de proie klingon volé.À la recherche d’une source d’énergie nucléaire, ils localisent le porte-avions USS Enterprise. Tandis qu’Uhura parvient à échapper à la capture, Chekov est fait prisonnier par l’US Navy, ce qui le conduit à être interrogé par un agent du FBI (Jeff Lester).
L’insulte choquante dirigée contre Tchekhov dans Star Trek IV
Une dénonciation déconcertante : pas seulement « Russkie »
L’interrogatoire de Chekov offre un mélange d’humour et de tension dans Star Trek IV : Le Retour sur Terre. Luttant pour conserver sa couverture d’officier de Starfleet venu des siècles en arrière, il use de tactiques évasives face aux questions insistantes de l’agent du FBI. Frustré, l’agent le qualifie de « Russkie », mais va plus loin : « Bien sûr, c’est un Russe, mais c’est un attardé mental, ou quelque chose comme ça.»
Bien que le film ait été produit en 1986, une époque caractérisée par une moindre sensibilité au politiquement correct, entendre Tchekhov traité de « Russkie » reste surprenant et dérangeant pour le public moderne. Si le terme « Russkie » était lui-même péjoratif envers les Soviétiques durant leur déclin d’influence, Tchekov a toujours été reconnu comme un officier astucieux de Starfleet. Une telle insulte, caractéristique de l’époque du film, est particulièrement choquante dans le cadre optimiste et inclusif de l’univers Star Trek.
Walter Koenig considère The Voyage Home comme son meilleur film Star Trek
Le voyage agréable de Tchekhov dans Star Trek IV





L’insulte contre Tchekhov n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui illustrent à quel point l’équipage de Starfleet se sent mal à l’aise dans la société de 1986. Cependant, Walter Koenig a déclaré ne pas être offensé par la représentation de l’intelligence de Tchekhov mise en doute. Comme il l’a confié lors d’une récente interview avec ScreenRant, Koenig considère Star Trek IV comme son film préféré, appréciant sa distribution symphonique et son message significatif. Son sentiment peut être résumé par la citation suivante :
Walter Koenig : « C’est mon meilleur film, celui que j’ai le plus apprécié. Je pense aussi que c’était le meilleur travail d’ensemble. Nick Meyer a fait un effort concerté pour impliquer tout le monde… C’était une histoire importante, car nous revenions à ce qui était censé inspirer Star Trek, au départ. Vous savez, les questions humanitaires, les questions civiques, l’environnement. C’était une histoire à message, mais si bien racontée qu’on ne se sentait jamais accablé par le message, on y était simplement réceptif. Et donc, à mon avis, pour ce que ça vaut, ça ne vaut probablement rien, j’ai trouvé que c’était la meilleure série Star Trek que nous ayons réalisée.»
Si Chekov a également rencontré des difficultés dans Star Trek II : La Colère de Khan, où il a souffert des manipulations de Khan, Star Trek IV a permis à Koenig de mettre en valeur le côté comique de son personnage, notamment lors du sauvetage comique de Chekov à l’hôpital. Ce mélange d’humour, d’aventure et de récits réfléchis renforce l’héritage du film, faisant des insultes, aussi choquantes soient-elles, une partie intégrante de son charme unique.
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