L’ascension de Sauron vers la domination dans Le Seigneur des anneaux est fondamentalement liée à sa manipulation des anneaux de pouvoir. Chaque anneau possède des influences distinctes en fonction de son porteur. Notamment, les trois anneaux elfiques, fabriqués uniquement par Celebrimbor, échappent à la corruption de Sauron. En revanche, les neuf anneaux accordés aux hommes et les anneaux de pouvoir des nains ont des répercussions désastreuses. Plus précisément, les hommes qui manient ces anneaux succombent au statut de spectres de l’anneau, tandis que les porteurs nains se retrouvent pris au piège de la cupidité.
Ce thème de cupidité insatiable devient particulièrement évident dans la deuxième saison à venir des Anneaux de pouvoir . Le personnage du roi Durin III tente d’exploiter le pouvoir des Anneaux pour exiger des contributions fiscales plus importantes de la part de ses collègues nains. Ses fouilles inconsidérées à Khazad-dûm à la recherche de richesses témoignent de son ambition, aboutissant finalement à sa propre ruine. Cela soulève la question : pourquoi les Nains font-ils preuve d’une cupidité aussi prononcée lorsqu’ils sont influencés par les Anneaux de pouvoir ? Les œuvres littéraires de JRR Tolkien fournissent un aperçu crucial de ce phénomène.
L’avarice des nains dans le premier âge de Tolkien
Avant l’apparition des Anneaux, la cupidité des Nains était déjà profondément ancrée dans l’univers de Tolkien. Cela est illustré au Premier Âge par l’histoire du Nauglamír, un célèbre collier façonné par les Nains de Nogrod et de Belegost et offert au roi Finrod Felagund. Le conte révèle que les Nains furent ensuite chargés par le roi elfique Elu Thingol d’incorporer l’un des Silmarils dans ce collier exquis.
Cependant, l’insatiabilité des Nains devint évidente lorsqu’ils refusèrent de rendre le Nauglamír après l’avoir modifié, recourant même à la violence contre Thingol. Cet incident sema la discorde entre les Nains et les Elfes, illustrant l’avidité inhérente aux Nains. Bien que tous les Nains n’incarnent pas cette avarice, l’histoire du Nauglamír constitue un précurseur clair des effets ultérieurs des Anneaux de Pouvoir.
Amplification de la cupidité par les Sept Anneaux
L’influence limitée de Sauron sur les nains
Bien que Sauron ait conçu les Anneaux de Pouvoir pour exercer un contrôle significatif sur les Nains, ils ont fait preuve d’une résilience qui a contrecarré ses intentions. Contrairement aux Hommes, qui étaient facilement influencés et finalement rendus invisibles et transformés en Nazgûl, les Nains ont fait preuve d’une robustesse qui a empêché la manipulation directe de Sauron. Par conséquent, l’effet des anneaux n’était pas celui d’une soumission mais plutôt d’une distorsion de la personnalité, intensifiant leur cupidité inhérente.
Le chemin vers la ruine provoqué par les Sept Anneaux
L’isolement comme catalyseur de la chute
Les répercussions des Sept Anneaux ont finalement conduit à une forme de ruine des Nains, bien que distincte de celle qu’ont connue les Hommes. Les Anneaux ont exacerbé leur méchanceté et leur avarice, en accord avec les arrière-pensées de Sauron. Par conséquent, les sociétés naines sont devenues plus insulaires, privilégiant la cupidité au détriment de l’unité, les rendant vulnérables aux menaces extérieures. Elrond note de manière poignante dans Le Seigneur des Anneaux : « Ils se cachent dans leurs montagnes en quête de richesses, ils ne se soucient pas des ennuis des autres. »
Au lendemain du Seigneur des Anneaux , des personnages comme Gimli tentèrent de restaurer la prééminence des Nains, reflétant un esprit résilient. Cependant, le Quatrième Âge annonça l’Âge des Hommes, marquant un déclin de l’influence des Nains, un destin prévu lors de leurs actions antérieures au Premier Âge et exacerbé par les cris des Anneaux de Pouvoir.
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