
Harry Sisson, créateur de contenu populaire sur YouTube et TikTok, est au cœur d’une controverse suite à de graves allégations à son encontre, révélées sur Snapchat. Ce membre du Parti démocrate de 22 ans est accusé d’avoir contraint plusieurs femmes à partager des images explicites. Face à ces accusations, plusieurs personnes se sont manifestées pour contester le comportement de Sisson.
Cet article cherche à enquêter sur le scandale en cours et à examiner les allégations auxquelles est confronté cet influenceur politique.
Principales allégations contre Harry Sisson
Le 18 mars 2025, Sarah Fields (@SarahisCensored), utilisatrice vérifiée de X, a partagé sur les réseaux sociaux des accusations troublantes contre Sisson. Dans une série de publications, elle a affirmé qu’il avait sollicité des images explicites auprès de 11 femmes, dont une victime de violences conjugales :
« Harry Sisson a convaincu 11 femmes différentes qu’il n’avait pas de liste et qu’il les respectait pour plus que leur corps, tout en les persuadant d’envoyer des photos explicites d’elles-mêmes sur Snapchat, dont une d’une survivante de violences conjugales.»
En réaction à ces allégations, certaines des prétendues victimes ont utilisé TikTok pour partager leurs histoires, Sarah Fields republiant le contenu d’autres utilisateurs comme Diana (@yagirldianamichelle) et Carlee (@carleehosch).
Carlee, une survivante d’agression sexuelle, a détaillé ses interactions avec Sisson, déclarant qu’après six mois de conversation informelle, il s’est soudainement retiré de tout engagement :
Au bout de six mois de discussion, il m’a soudain dit : « Je ne cherche pas d’engagement et je ne suis pas prêt à trouver une relation à long terme pour le moment. Je suis très occupé. Bla, bla, bla. » J’étais compréhensive, ça me convenait bien de rester décontractée. Cependant, je n’ai pas pu m’empêcher de le faire, mais il m’a fait croire qu’il avait raison, et il l’a admis.
Elle a également accusé Sisson d’avoir conservé des clichés explicites qu’elle pensait qu’il aurait dû supprimer s’il communiquait effectivement avec d’autres femmes :
Je pensais qu’il était entendu que s’il draguait quelqu’un ou flirtait avec quelqu’un d’autre et lui demandait des photos, il devait supprimer les miennes. Malheureusement, il m’a fallu quelques mois supplémentaires pour comprendre qu’il ne respectait pas cette demande.
Une autre victime, Sara (@playmatesara), a également partagé son expérience via une vidéo TikTok, où elle a raconté les assurances de Sisson selon lesquelles elle était la seule à lui envoyer des photos :
« Il ne m’a pas informé qu’il n’y avait pas de « liste », ce qui implique essentiellement que j’étais la seule personne à qui il parlait et la seule personne de qui il recevait des photos.»
Un autre témoin, Hanna (@americanahhannah), qui prétendait connaître Sisson depuis des années, l’a décrit comme « manipulateur » et « complice ».Elle a déclaré :
« C’est un individu incroyablement malade, assez pervers, et il s’en tire impunément depuis si longtemps.»
En réponse à ces allégations, Harry Sisson aurait qualifié ces femmes de « folles ».Cependant, il n’a pas encore publié de déclaration officielle sur les réseaux sociaux concernant la situation. Il bénéficie notamment d’un nombre important d’abonnés, avec plus de 1, 8 million d’abonnés sur TikTok et 159 000 abonnés supplémentaires sur YouTube.
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