Malgré sa mauvaise réputation, le film d’animation de Noël d’ Adam Sandler , Eight Crazy Nights, n’est pas aussi horrible que les critiques l’ont décrit. L’année 2002 a marqué un tournant pour Sandler, qui était au sommet de sa carrière après avoir connu la célébrité grâce à Saturday Night Live et joué dans une série de comédies à succès tout au long des années 90. Des films comme Billy Madison , Happy Gilmore , The Waterboy et Big Daddy ont établi son statut de poids lourd d’Hollywood. De plus, The Wedding Singer, sorti en 1998 , a démontré sa polyvalence, prouvant qu’il pouvait également exceller dans les comédies romantiques.
Cependant, la performance médiocre de Little Nicky en 2000 aurait dû servir d’avertissement. Tentant de combiner humour vulgaire et récit fantastique unique, le film a été à la fois sévèrement critiqué et largement ignoré par le public. Par la suite, Sandler a connu de nouveaux revers avec Eight Crazy Nights , qui a été accueilli avec de nombreuses critiques et des résultats décevants au box-office, mais l’accueil réservé au film ne reflète peut-être pas son mérite réel.
Un voyage nostalgique : huit nuits folles
Une fusion de styles : la comédie rencontre l’animation
Avec une note de 13% sur Rotten Tomatoes , il est facile de classer Eight Crazy Nights comme l’un des plus grands échecs de Sandler. Le film avait un budget de production de 34 millions de dollars, mais n’a réussi à engranger que 23 millions de dollars lors de sa sortie en salle, ce qui n’a guère plu aux critiques. Néanmoins, il a obtenu un score d’audience plus favorable de 50%, ce qui indique que, même s’il présente des défauts, il existe une base de fans dévoués qui apprécient son charme unique.
Le film incarne un mélange distinctif rappelant une production de Don Bluth combiné à l’outrage de Jackass . À la base, Eight Crazy Nights est une parodie de classiques spéciaux de vacances, offrant une approche fraîche mais irrévérencieuse de récits traditionnels tels que La vie est belle . Il subvertit habilement le sérieux des contes de Noël chéris, mettant en valeur un mélange d’irrévérence ludique et d’humour nostalgique qui reflète l’esprit de la comédie du début des années 2000.
Le cœur caché des huit nuits folles
Un message plus profond sous l’humour
Comme beaucoup des films de Sandler, Eight Crazy Nights se concentre sur un protagoniste initialement peu sympathique dont l’évolution captive les spectateurs. Contrairement à certains films moins réussis de Sandler qui abusent de cet arc de personnage pour se tourner vers l’humour de salle de bain, le ton sarcastique de ce film offre une ressemblance inattendue avec son cœur chaleureux. L’humour mordant dévoile progressivement un message poignant sur l’importance de la communauté et de la croissance personnelle, rendant le voyage vers la conclusion sincère du film d’autant plus convaincant.
Davey Stone, doublé par Sandler, montre un côté brut et vulnérable qui révèle une histoire riche en émotions, expliquant sa nature provocatrice. En revanche, son homologue plus âgé, Whitey, subit des mauvais traitements incessants de la part d’une petite ville qui le regarde avec dédain. Cette austérité dans la caractérisation, bien que dure, est ce qui élève Eight Crazy Nights au rang de film de vacances digne d’être revisité, car le bonheur final des personnages semble d’autant plus mérité après leurs expériences tumultueuses.
Une tentative audacieuse qui mérite d’être saluée
Célébration de l’expérience audacieuse de Sandler
Si Eight Crazy Nights n’a pas réussi à faire des vagues auprès des critiques et du public, son niveau d’ambition n’est pas à négliger. Il se situe à mi-chemin entre l’esthétique enfantine typique des films d’animation et un style narratif plus sombre, plus proche de Bad Santa . Bien qu’il semble ne pas parvenir à établir une approche artistique cohérente, cette contradiction à elle seule en dit long sur la volonté de Sandler de remettre en question les limites de l’animation conventionnelle.
En fin de compte, revoir Eight Crazy Nights est un rappel nostalgique d’une époque marquée par un mélange de cynisme et d’humour enjoué, dont la popularité a depuis diminué. Bien que ce film ne représente pas le summum de la réussite de Sandler dans le cinéma d’animation, il réaffirme certainement qu’il est beaucoup plus imprévisible que ne le suggèrent souvent les critiques. Malgré toutes ses imperfections, Eight Crazy Nights incarne le charme décalé et inégal que l’on pourrait attendre d’un film d’animation de Noël d’Adam Sandler .
Source : Rotten Tomatoes
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