Le crime impardonnable de Michael Corleone dans Le Parrain Les films que Vito Corleone ne commettrait jamais

Le crime impardonnable de Michael Corleone dans Le Parrain Les films que Vito Corleone ne commettrait jamais

Michael Corleone, incarné par Al Pacino, incarne plusieurs traits clés qui rappellent son père, Vito Corleone, incarné par Marlon Brando. Cependant, les deux personnages divergent considérablement en termes d’intégrité morale, notamment face à la loyauté familiale. Alors que le portrait emblématique de Brando dans Le Parrain met l’accent sur un chef de la mafia sage et stratégique, le récit central tourne autour de l’ascension réticente de Michael au pouvoir et de ses choix drastiques en tant que parrain de la famille Corleone.

Parmi les trois fils de Vito, Sonny, Michael et Fredo, Michael se distingue par son caractère qui ressemble le plus à celui de son père. Il reflète l’intelligence, la patience et la ruse tactique de Vito, ce qui fait de lui le successeur le plus apte à diriger la famille. Pourtant, l’évolution de Michael, de l’approche noble de Vito à un comportement plus impitoyable, marque une transformation cruciale, culminant dans l’une des décisions les plus choquantes de la trilogie : l’assassinat de son propre frère, Fredo.

Le chapitre le plus sombre : le meurtre de Fredo

Le chagrin sans fin de Michael après la mort de Fredo

Michael (Al Pacino) tient le visage de Fredo (John Cazale) dans Le Parrain II.

Exécuter une trahison bien planifiée est une chose, mais le choix de Michael de tromper Fredo, le frère qu’il a trahi, met en évidence un profond conflit moral. Dans la famille Corleone, la loyauté était primordiale, ce qui fait de la décision de Michael d’éliminer Fredo pour sa trahison présumée l’un de ses péchés les plus graves tout au long de la trilogie. Il est significatif de constater que Fredo n’était pas conscient des répercussions de ses actes , ce qui souligne la tragédie de son destin.

La naïveté de Fredo a été habilement manipulée par les ennemis de la famille, ce qui a fait monter la situation au-delà de son contrôle. Après avoir découvert sa déloyauté, Fredo a éprouvé de profonds remords et a cherché à regagner la confiance de Michael, mais ses efforts ont été rendus vains par la décision froide de Michael, ce qui a rendu le sort de Fredo d’autant plus tragique dans le contexte de la série. L’action préméditée de Michael de faire tuer Fredo révèle un détachement effrayant ; il a abordé cet acte fratricide comme un accord commercial calculé plutôt que comme une confrontation émotionnelle.

L’approche d’un père : la réaction potentielle de Vito

Examen de la possible compassion de Vito

Marlon Brando dans le rôle de Don Vito Corleone penché dans Le Parrain.

Si Vito avait été à la place de Michael, on peut supposer qu’il aurait choisi une autre voie face à la trahison. Les éléments du Parrain et de sa suite suggèrent que le tempérament de Vito penchait davantage vers la compassion. Sa capacité à commettre des actes impitoyables restait cachée sous une aura d’accessibilité et de sagesse. Sa force sous-jacente transparaissait souvent lors de réunions de famille critiques ou de moments sombres avec des amis.

Contrairement au comportement inflexible de Michael dans Le Parrain 2 et 3 , Vito a conservé une certaine morale, faisant preuve de retenue lorsqu’il est confronté à des actes répréhensibles. À cela s’ajoute l’expérience de leadership de Vito ; ses réponses à la déloyauté familiale impliquaient une stratégie et une surveillance plutôt qu’une mise en œuvre. Confronté au comportement erratique de Sonny, Vito a proposé des corrections, tandis que la réprimande de Michael à Fredo était empreinte d’amertume.

La philosophie de leadership de Vito s’oppose radicalement à l’approche sévère de Michael, qui privilégie souvent l’éthique aux prises de décision efficaces. Cela devient particulièrement évident lors des négociations de Vito avec des familles rivales, où il équilibre profit et principes. Dans un contraste effrayant, la volonté de Michael d’assassiner Fredo souligne non seulement un éloignement des valeurs de son père, mais reflète également un impact psychologique plus profond qui met en lumière le coût du pouvoir.

Le prix de la cruauté : l’héritage de Michael Corleone

Un succès obtenu au prix d’un prix exorbitant

Aucun

En fin de compte, l’ascension de Michael s’est faite au prix d’un immense sacrifice personnel. Alors que Vito a dû faire face à sa part de fardeaux liés à ses actes, la profonde culpabilité de Michael a fait surface de manière notable dans Le Parrain 3 , alors qu’il se débattait avec les souvenirs obsédants de ses décisions, en particulier concernant Fredo. Les retombées émotionnelles de ce fratricide ont hanté Michael, contribuant à sa solitude et à son chagrin dans les années qui ont suivi.

En revanche, Vito Corleone a quitté la vie entouré de ses proches et satisfait de ses réalisations. Michael, en revanche, a connu une fin tragique, isolé et accablé de remords, une fin qui pousse les spectateurs à se demander si son ascension impitoyable vers le pouvoir valait le prix qu’il a payé. Le réalisateur Francis Ford Coppola a laissé le public avec ce profond dilemme moral, contrastant la cruauté méthodique de Michael avec l’affinité plus profonde de Vito pour la loyauté familiale.

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