Informations essentielles
- Les films d’horreur abstraits suscitent la terreur à travers des décors étranges tout en abordant de profonds problèmes psychologiques.
- Des titres comme Babadook et Under The Skin mettent en scène des êtres symboliques qui reflètent des batailles émotionnelles complexes.
- Avec des thèmes de piégeage dans The Lighthouse et des images surréalistes dans House , l’horreur abstraite présente des expériences révolutionnaires et créatives.
Ce genre d’horreur abstrait se distingue par le fait qu’il suscite la peur non pas à travers des monstres conventionnels ou des moments surprenants, mais plutôt à travers des atmosphères profondément inquiétantes et une attention particulière portée aux récits surréalistes, psychologiques et existentiels. Les films qui appartiennent à ce genre penchent souvent vers la perplexité, laissant les spectateurs perplexes et déstabilisés longtemps après la fin du film.
Allant des peurs inquiétantes de l’enfance aux spirales de folie induites par l’isolement, ces films mettent en lumière l’horreur dans ses formes les plus créatives et innovantes. En utilisant des images symboliques, des environnements particuliers et des récits ouverts, ils offrent certaines des expériences les plus profondes du genre de l’horreur, encourageant souvent les spectateurs à réfléchir aux messages sous-jacents.
1 marque de peau
Confronter les peurs de l’enfance
- Date de sortie : 25 juillet 2022
- Réalisateur: Kyle Edward Ball
- Durée : 100 minutes
Skinamarink est un film d’horreur expérimental canadien qui explore les peurs troublantes et les royaumes imaginaires de l’enfance, servant d’exemple de cinéma extrêmement abstrait.
Ce film polarisant utilise des angles de caméra non conventionnels et des prises de vue prolongées d’espaces ordinaires pour cultiver une expérience onirique et surréaliste qui éloigne les spectateurs de la réalité. Après la disparition de leurs parents, deux enfants se retrouvent dans une maison dépourvue de fenêtres et de portes, les piégeant de fait avec une entité inconnue.
2 Il suit
Une quête incessante
- Date de sortie : 27 mars 2015
- Réalisateur: David Robert Mitchell
- Durée : 100 minutes
Sans aucun doute la représentation la plus effrayante d’une MST, cette entité énigmatique poursuit sans relâche ses victimes à travers un paysage étrange rempli d’anachronismes déroutants qui amplifient le ton inquiétant du récit et créent une atmosphère désorientante. Sa narration ambiguë et ses décors envoûtants ont solidifié sa place en tant que chef-d’œuvre moderne de l’horreur abstraite.
3 Le Babadook
Un conte pour enfants dérangeant
- Date de sortie : 28 novembre 2014
- Réalisateur: Jennifer Kent
- Durée : 94 minutes
The Babadook, basé sur le court-métrage de Kent intitulé Monster, ce conte d’horreur psychologique australien tourne autour d’une mère célibataire en deuil de la perte de son conjoint et de la relation troublée avec son enfant, représentée par un personnage troublant tiré d’un livre de contes pour enfants. Le film ne se contente pas de frayeurs conventionnelles, mais plonge dans les thèmes profonds du chagrin, de la tristesse et des sentiments refoulés en utilisant le personnage titulaire Babadook comme personnification de ces émotions.
Cette créature, vague et souvent obscurcie, reflète les luttes intérieures de la protagoniste, la traquant à la fois comme une entité réelle et figurative. La nature ambiguë du film invite à des interprétations variées, le transformant en une exploration des peurs non résolues plutôt qu’en un simple récit d’horreur conventionnel.
4 Sous la peau
Derrière la façade
- Date de sortie : 14 mars 2014
- Réalisateur: Jonathan Glazer
- Durée : 108 minutes
Under the Skin est basé sur le roman de Michel Faber et met en vedette Scarlett Johansson dans le rôle d’une extraterrestre prenant forme humaine pour attirer les hommes en Écosse vers leur perte.
Ce film met en valeur la vision détachée des extraterrestres sur l’humanité, dénuée d’empathie ou de compréhension, offrant ainsi un commentaire profond sur la nature humaine. Les dialogues épars, la cinématographie obsédante et l’isolement omniprésent amplifient le sentiment d’effroi, faisant de cette horreur de science-fiction une exploration atmosphérique de la peur existentielle.
5 Maison
Une expérience d’horreur surréaliste
- Date de sortie : 30 juillet 1977
- Réalisateur : Nobuhiko Obayashi
- Durée : 88 minutes
House se distingue comme l’un des films d’horreur les plus étranges du Japon, mêlant des éléments d’horreur, du surréalisme et un sens unique du camp d’une manière qui transcende les catégorisations typiques. Le récit suit une écolière et ses amis en visite dans la maison isolée de sa tante, où ils rencontrent des phénomènes surnaturels qui défient la logique.
Du piano musical qui consume les individus au chat malveillant, House embrasse pleinement l’absurdité, et ses visuels vibrants et chaotiques créent une sensation désorientante dans chaque scène. Cette imagerie particulière et cette imprévisibilité contribuent à une atmosphère surréaliste mais obsédante, l’établissant comme une expérience singulière d’horreur abstraite.
6 Le menu
Un festin satirique
- Date de sortie : 10 septembre 2022
- Réalisateur: Mark Mylod
- Durée : 107 minutes
Avec des performances exceptionnelles, notamment celles d’Anya Taylor-Joy, The Menu présente une satire effrayante sur les distinctions de classe et les privilèges alors qu’il suit des clients aisés dînant dans un restaurant exclusif situé sur une île isolée.
Au fil de la soirée, les intentions du chef s’obscurcissent, forçant les invités à affronter leurs secrets cachés et leurs pulsions les plus profondes. Le film fusionne l’horreur avec la comédie noire, critiquant ingénieusement le consumérisme et l’élitisme tout en entremêlant la gastronomie avec un sentiment d’effroi envahissant, qui s’intensifie à chaque plat pour renforcer le ton abstrait du film.
7 Le phare
Perceptions floues
- Date de sortie : 18 octobre 2019
- Réalisateur: Robert Eggers
- Durée : 109 minutes
Dans The Lighthouse , Willem Dafoe et Robert Pattinson incarnent des gardiens de phare au XIXe siècle, perdant peu à peu la raison au milieu de l’isolement et des redoutables tempêtes qui les entourent.
Les images en noir et blanc, combinées au format carré, créent une atmosphère étouffante qui amplifie la terreur psychologique. Avec des visions de sirènes et d’oiseaux menaçants perturbant leur solitude, le film défie la frontière entre réalité et illusion, créant une critique troublante de l’isolement et de la vulnérabilité humaine qui résonne au-delà de la scène finale.
8 Solstice d’été
La terreur sous la lumière vive du soleil
- Date de sortie : 3 juillet 2019
- Réalisateur: Ari Aster
- Durée : 148 minutes
Avec Florence Pugh, Midsommar suit un groupe d’amis qui participent à un festival d’été dans une commune isolée de Suède. Le film se présente d’abord comme un rassemblement festif, mais révèle peu à peu des nuances plus sombres. Le film se distingue des films d’horreur classiques en se déroulant en plein jour au milieu de fleurs en fleurs, présentant des rituels dérangeants dans un paysage serein.
Les thèmes entrelacés de la perte, du traumatisme et de la manipulation offrent une exploration stimulante des contrastes culturels et de l’anxiété existentielle.
9 La mise à mort d’un cerf sacré
Une histoire de culpabilité
- Date de sortie : 20 octobre 2017
- Réalisateur : Yorgos Lanthimos
- Durée : 121 minutes
Mise à mort du cerf sacré présente un récit plein de tension sur la culpabilité, la vengeance et les subtilités morales. La vie d’un chirurgien bascule dans le chaos lorsqu’un garçon qu’il a pris sous son aile commence à invoquer une malédiction qui sème le trouble dans sa famille.
Réputé pour son approche austère et impassible, Yorgos Lanthimos imprègne ce récit d’une précision déconcertante où des dialogues particuliers et une musique envoûtante suscitent une sensation clinique et déconcertante. L’horreur effrayante résonne longtemps après le visionnage, incitant à la réflexion sur le destin, la justice et le poids des actions passées.
10 Beau a peur (2023)
Faire face à l’influence maternelle
- Date de sortie : 1er avril 2023
- Réalisateur: Ari Aster
- Durée : 179 minutes
Beau Is Afraid explore la paranoïa et les peurs du protagoniste alors qu’il se lance dans un voyage pour rendre visite à sa mère. Le récit surréaliste d’Ari Aster entremêle les thèmes du traumatisme générationnel, mariant l’humour noir à des événements étrangement troublants qui brouillent les lignes de la réalité.
Ce récit chaotique explore la culpabilité, la peur et l’influence maternelle alors qu’il navigue à travers une odyssée introspective.
Crédits image : Gamerant.com
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