Toho a revitalisé Godzilla, en plongeant profondément dans ses racines métaphoriques avec deux films récents qui ont été acclamés par la critique : Shin Godzilla et Godzilla Minus One . D’un autre côté, le Monsterverse de Legendary Entertainment a connu une évolution spectaculaire, passant du renouveau brutal de Godzilla dans Godzilla (2014) au spectacle extravagant de Godzilla X Kong : The New Empire .
L’un des aspects clés de l’héritage durable de Godzilla est sa remarquable adaptabilité, qui lui permet de symboliser les effets dévastateurs d’un conflit nucléaire tout en devenant une figure appréciée des produits dérivés destinés aux familles. Étonnamment, certains des films Godzilla les plus mémorables et les plus divertissants ont été inspirés par l’absurdité. Au cours des 70 dernières années, plusieurs intrigues se sont distinguées par leur ridicule absolu.
10. La Terre creuse du Monsterverse
Godzilla contre Kong (2021)
La direction que Legendary prend avec le Monsterverse mérite d’être saluée. Même si elle n’est pas à la hauteur de Godzilla Minus One , elle reste une série très divertissante, qui se délecte du plaisir de voir des monstres titanesques s’affronter et déchaîner leurs pouvoirs à travers des paysages urbains.
Cependant, le concept d’un écosystème caché au centre de la Terre, accessible uniquement par des portails activés pour les Titans, frise l’absurde. Si ce choix narratif aborde avec humour la question de la localisation des monstres, d’un point de vue scientifique, il défie toute croyance. Pourtant, Legendary a adopté cette fantaisie, permettant à l’idée de la Terre creuse de prospérer dans sa narration.
9. Le rayonnement spatial d’un trou noir crée un sosie
Godzilla contre SpaceGodzilla (1994)
Même si Godzilla vs. SpaceGodzilla n’est pas forcément le meilleur film de la franchise, il nous présente l’un des ennemis les plus emblématiques de la franchise. Le récit de ce film démarre avec une prémisse particulièrement extravagante : les cellules de Godzilla, vraisemblablement lancées dans l’espace lors de conflits précédents, absorbent les radiations d’un trou noir et donnent ensuite naissance à SpaceGodzilla, un être étrangement similaire revêtu de formations cristallines.
8. Des mécanismes de voyage dans le temps époustouflants
Godzilla contre King Ghidorah (1991)
Godzilla vs. King Ghidorah est un autre titre solide qui vacille lorsque sa logique de voyage dans le temps est examinée à la loupe. Des voyageurs dans le temps venus d’un futur dystopique tentent de modifier le passé en effaçant le Godzillasaurus original, ce qui conduit à un plan élaboré et alambiqué. Ils injectent dans les chronologies passées des Dorats mignons, mais mortels, dans le but de créer le roi Ghidorah. Le chaos qui s’ensuit culmine merveilleusement avec les débuts triomphants de Mecha-King Ghidorah, quels que soient les concepts de voyage dans le temps enchevêtrés.
7. Capacité spéciale absurde de Jet Jaguar
Godzilla contre Megalon (1973)
Dans ce film délicieusement absurde, Godzilla vs. Megalon , les spectateurs sont témoins de Godzilla dans ses moments les plus fantasques. Parmi les bizarreries, on trouve Jet Jaguar, un robot qui grandit de façon inexplicable de la taille d’un humain à celle d’un géant qui domine Godzilla pour se lancer dans une bagarre. L’explication fragile – il s’est « reprogrammé » – n’est qu’un stratagème pour faciliter cette confrontation passionnante, contribuant au charme général du film qui s’efforce de divertir.
6. Trous noirs militarisés et insectes préhistoriques massifs
Godzilla contre Megaguirus (2000)
Godzilla vs. Megaguirus propose un scénario captivant rempli de combats de monstres captivants. Cependant, son intrigue, centrée sur une arme qui ouvre par inadvertance un trou de ver vers le passé préhistorique, reste un concept risible. En conséquence, une libellule colossale et ses larves sèment le chaos dans le présent, mettant en valeur le talent caractéristique de Toho pour les origines absurdes des monstres.
5. Transformation génétique d’un esprit en monstre rose
Godzilla contre Biollante (1989)
Contrairement à d’autres origines fragiles, l’histoire de Biollante implique une expérience génétique entrelaçant les cellules de Godzilla avec la génétique de la rose, fusionnée avec l’ADN de la fille décédée du scientifique. Ce mélodrame aboutit à la création de Biollante, un hybride plante-bête. Si son design est visuellement époustouflant, son origine incarne l’excentricité qui caractérise la franchise.
4. Prêter des monstres en échange d’un remède contre le cancer
L’invasion des monstres astronomiques (1965)
Ce film classique de l’ère Showa débute une intrigue étrange : des astronautes aident les Xiliens sur la planète X contre le roi Ghidorah en échange d’un remède contre le cancer. Bien que généralement considéré comme un bon film, son intrigue met en évidence les efforts ridicules que les cinéastes ont déployés pour tisser des histoires de monstres et de science-fiction, mises en valeur par la « danse de la victoire » caractéristique de Godzilla.
3. Godzilla se reproduit d’une manière ou d’une autre de manière asexuée
Godzilla (1998)
L’adaptation américaine de Godzilla de 1998 a fait l’objet de nombreuses critiques, mais l’un des éléments les plus singuliers était l’introduction de la progéniture de Godzilla, qui a éclos au Madison Square Garden sans aucune explication plausible de reproduction. Cette déviation a non seulement intensifié l’absurdité du film, mais a également provoqué le mécontentement des fans de longue date.
2. Des humains mutants abattent un Kaiju
Godzilla : La guerre finale (2004)
Godzilla: Final Wars rend hommage à la longue histoire de Godzilla à travers des pitreries exagérées et des références nostalgiques, mettant en scène des ennemis et des alliés familiers. Une scène particulièrement absurde montre des humains mutants combattant Ebirah, n’utilisant rien d’autre que des armes spécialisées et leurs capacités uniques. Ce moment incarne l’excès exubérant du film tout en démontrant la bêtise inhérente à la franchise Godzilla.
1. Un garçon victime d’intimidation rêve de Godzilla et de son fils
L’attaque des monstres (1969)
Connu sous le nom de Godzilla’s Revenge aux États-Unis, ce film est souvent classé parmi les moins bien notés de l’histoire de Godzilla en raison de son ton erratique et de son recours aux images d’archives. L’intrigue suit Ichiro, un enfant victime de harcèlement qui rêve de Godzilla et de son fils Minilla. Cette escapade caricaturale se déroule entièrement dans l’imagination d’Ichiro, renforçant encore la réputation du film comme l’un des volets les plus ridicules (et souvent considéré comme le pire) de la saga Godzilla.
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