Comprendre la controverse autour de Tori Woods : la signification des images d’abus sexuels sur mineurs (CSAM) expliquée dans le contexte du scandale

Le 21 mars 2025, l’auteure australienne Tori Woods, connue pour ses romans érotiques, a été arrêtée en Nouvelle-Galles du Sud, accusée de possession et de diffusion de matériel pédopornographique. Son dernier ouvrage, Daddy’s Little Toy, a suscité une vive controverse en ligne et attiré l’attention des autorités.

Woods, dont le nom légal est Lauren Tesolin-Mastrosa, a été appréhendée à son domicile de Penn Street, à Quakers Hill, vers 12h30, heure locale. Après son arrestation, elle a été conduite au commissariat de Riverstone. Les forces de l’ordre ont exécuté un mandat de perquisition à son domicile et saisi plusieurs exemplaires de son roman controversé à des fins d’analyse médico-légale, selon la police de Nouvelle-Galles du Sud.

À la suite de cette réaction négative, Woods a décrit la situation comme un « énorme malentendu », affirmant que son travail ne prônait ni n’approuvait l’exploitation des enfants sous quelque forme que ce soit.

Détails des accusations portées contre Tori Woods

Suite à son arrestation, Woods fait face à de graves accusations, notamment de possession, de diffusion et de production de matériel pédopornographique. Elle a bénéficié d’une libération sous caution conditionnelle et doit comparaître devant le tribunal local de Blacktown le 31 mars 2025.

Le Petit Jouet de Papa présente une couverture représentant des blocs de construction pour enfants et propose un récit double, du point de vue de Lucy et d’Arthur. L’intrigue révèle l’attirance prédisposée de Lucy pour le meilleur ami de son père, exprimée à travers ses pensées provocatrices. Dans sa narration, elle exprime des sentiments de nostalgie et de déception familiale, qui forment la toile de fond de l’histoire.

« Je suis le monstre de la famille. Mon père est déçu de moi. Ma mère me rejette. Et ma sœur me méprise. Je suis complètement folle si je pense qu’Arthur voudra jouer avec moi », peut-on lire dans le portrait de Lucy.

En revanche, le point de vue d’Arthur présente une obsession plus cachée, suggérant qu’il désire depuis longtemps Lucy, devenue adulte. Son conflit intérieur reflète les doutes moraux qui entourent leur relation, teintés de possessivité et de désir.

« Quand je la vois jouer à se déguiser, j’oublie qu’elle est la fille à peine majeure de mon meilleur ami…Tout ce que je sais, c’est qu’elle est censée être ma petite fille.»

Ces thèmes ont eu un écho négatif auprès du public, suscitant de nombreuses plaintes auprès du Centre australien de lutte contre l’exploitation des enfants, qui a ensuite transmis l’affaire à la police fédérale australienne et à la police de Nouvelle-Galles du Sud. Cela a conduit à l’arrestation de Woods.

Avant son arrestation, l’auteure de 33 ans a exprimé ses regrets et précisé ses intentions sur Instagram. Elle a affirmé que son œuvre était purement fictive et visait à explorer les dynamiques au sein de la communauté DD/LG (Daddy Dom/Little Girl).Elle a ensuite retiré le livre d’Amazon en réponse aux critiques.

« Ce qui est dit est extrêmement dérangeant, me brise le cœur et me rend malade. DLT est une fiction destinée à représenter le monde DD/LG.»

Le point sur le scandale Tori Woods.(Image via Reddit)

Selon certaines sources, son livre aurait également été retiré de GoodReads. Pour sa défense, Woods a affirmé qu’il n’y avait eu aucune interaction sexuelle entre les personnages principaux avant que la protagoniste féminine n’atteigne l’âge adulte, malgré leur attirance commune apparue dès leur plus jeune âge.

« Je sais que rien de ce que je dis ne changera ou ne corrigera ce que j’ai écrit. Cependant, trois innocents ont été pris entre deux feux… »

En plus de prendre ses distances avec la communauté du livre, Woods a exprimé ses regrets d’avoir induit en erreur ses collaborateurs et a reconnu qu’ils n’étaient pas au courant du contenu complet du livre.

Notamment, Georgia Stove, la créatrice de la couverture de Woods, a déclaré publiquement son intention de rompre les liens avec l’auteur en raison de la réaction négative, affirmant qu’elle avait reçu des menaces et qu’elle n’était pas préparée à la nature du livre.

Par ailleurs, Tori Woods, ancienne responsable marketing chez BaptistCare, a démissionné de son poste. Un porte-parole a confirmé qu’une enquête interne était en cours, soulignant l’engagement de l’organisation en faveur d’une conduite éthique. Mme Woods a également travaillé comme journaliste pour Penrith Press, filiale de News Corp.

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