Une scène coupée récemment découverte du Parrain II permet de clarifier une question qui persiste parmi les fans concernant les arcs narratifs des personnages du troisième volet de la trilogie. Saluée comme l’une des réalisations les plus importantes de l’histoire du cinéma, la série Le Parrain a suscité de nombreuses discussions, notamment concernant les choix des personnages et les incohérences narratives. Une piste de recherche particulièrement intrigante tourne autour de la famille de Sonny Corleone, en particulier de ses enfants légitimes, et de leur déconnexion des activités criminelles de la famille, notamment mise en évidence dans le controversé Le Parrain III avec Vincent Mancini, le fils illégitime de Sonny.
Les cinéphiles se sont longtemps interrogés sur l’absence des enfants légitimes de Sonny dans l’empire criminel de la famille. La réponse se trouve dans une scène coupée du deuxième volet de la saga.
Le destin des enfants de Sonny révélé dans Le Parrain 2
L’exclusion délibérée des enfants de Sonny de l’entreprise familiale
La scène coupée se déroule sous le règne de Michael Corleone, mettant en lumière le sort des enfants légitimes de Sonny. Dans ce moment poignant, Francesca, la fille de Sonny, demande la bénédiction de Michael pour son prochain mariage. Cette demande apparemment simple a de profondes implications. La réponse chaleureuse de Michael indique une règle tacite au sein de la famille Corleone concernant le sort des enfants de Sonny. Contrairement aux hommes entraînés dans les aspects les plus sombres de l’empire, Francesca et ses frères et sœurs ont été intentionnellement éloignés du style de vie criminel de leur père.
Cette importante interaction ne se limite pas à donner un aperçu du côté plus doux de Michael ; elle confirme que les enfants de Sonny ont été intentionnellement protégés des dures réalités du monde de leur père. Alors que l’implication de Michael dans l’héritage le plus sombre de la famille s’approfondit, il reconnaît cet arrangement protecteur, illustrant un effort profond pour préserver l’innocence de la progéniture de Sonny et leur permettre de vivre une vie exempte de la souillure du crime organisé.
Dans le contexte plus large de la trilogie, cette décision s’inscrit dans la nature pragmatique de Michael. Au moment où il prend les commandes de l’héritage Corleone, il développe un sens aigu de la séparation entre la loyauté familiale et les décisions commerciales essentielles. Ce choix calculé de tenir les enfants de Sonny à l’écart des opérations criminelles minimise stratégiquement leur exposition aux risques associés au nom Corleone.
Vincent Mancini et l’héritage des enfants de Sonny dans la troisième partie
L’impact des enfants de Sonny sur l’avenir de la famille Corleone
L’absence notable des enfants légitimes de Sonny ouvre la voie à l’ascension de Vincent Mancini, incarné par Andy Garcia, au sein de la famille Corleone. Contrairement à Francesca et à ses frères et sœurs, Vincent n’est pas seulement fougueux ; il possède également des liens avec les activités criminelles de la famille. Au moment du Parrain 3 , Vincent est quelque peu retranché dans le monde souterrain, ce qui fait de lui un candidat approprié – bien qu’imprévisible – pour prendre la relève laissée vacante par Michael.
Cette approche narrative met en évidence l’engagement de Michael à éloigner Francesca et ses frères et sœurs des opérations de la famille Corleone. En veillant à ce que les enfants légitimes de Sonny restent à l’écart des éléments criminels, Michael honore la promesse implicite faite dans la scène supprimée. Elle met l’accent sur l’idée que les transgressions des pères ne doivent pas dicter le chemin de leurs enfants , ce qui donne à Francesca et à ses frères et sœurs la possibilité d’une existence plus stable et plus légale. Cela crée un contraste frappant entre Vincent, un personnage profondément fidèle à la dynamique du pouvoir familial, et Francesca, qui reste libre de tels fardeaux.
L’omission de cette scène supprimée du Parrain II soulève des questions sur la cohérence narrative et la profondeur émotionnelle de la trilogie. L’absence de Sonny résonne à la fois dans les parties II et III, et le fait d’être témoin des interactions entre ses enfants et Michael aurait pu forger un lien crucial entre le passé familial et le présent.
De plus, l’intégration de cette scène aurait pu enrichir le développement du personnage de Michael, en le dépeignant non seulement comme un chef de gang sans cœur, mais comme un homme aux prises avec des contradictions morales. Il équilibre son double rôle de patriarche et de chef de gang, ajoutant des couches à son personnage. Pour les fans dévoués du Parrain , cette idée ne fait que renforcer l’appréciation du récit complexe de la trilogie. Elle illustre que chaque choix, que ce soit dans la vie ou dans l’art, crée des conséquences qui résonnent tout au long de la saga du Parrain .
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