
Dans Dandadan de Yukinobu Tatsu, rares sont les personnages qui exhalent le charme énigmatique de Seiko, la grand-mère de Momo. Son mélange fascinant d’excentricité et de force redoutable a conduit les fans à s’interroger sur son passé caché et ses capacités remarquables. Un aspect particulièrement révélateur de son introduction a suscité des spéculations : Grand-mère Seiko pourrait-elle être immortelle ?
L’absence de nom de famille dans son introduction suggère une identité plus profonde et plus ancienne. Est-il possible que le plus puissant guerrier spirituel de Dandadan ait atteint l’immortalité en consommant la chair d’une sirène mythique il y a des siècles ?
Avertissement : Cet article présente une théorie spéculative basée sur les interprétations de l’auteur.
À la découverte des origines de Seiko : liens avec la lignée impériale du Japon ou survivant de l’ère pré-Meiji ?
Grand-mère Seiko est-elle immortelle ?! La théorie de la chair de sirène par u/SuzumesScroll dans Dandadan
Dans la tradition japonaise, l’absence de nom de famille signifie souvent qu’un individu appartient à la famille impériale ou qu’il est originaire d’une époque antérieure à l’adoption des noms de famille, à l’ère Meiji. La première possibilité prend de l’ampleur lorsque l’on examine les humbles origines de Seiko. Si elle existait avant que les noms de famille ne deviennent la norme au Japon, cela suggère qu’elle a peut-être vécu plusieurs siècles.
L’impressionnant savoir spirituel et les prouesses au combat de Seiko confortent cette hypothèse. Sa riche compréhension des êtres surnaturels tout au long du récit témoigne d’expériences accumulées au fil d’une vie et de plusieurs époques, plutôt que d’une existence singulière. Son approche audacieuse face aux yokai mortels implique qu’elle a affronté de nombreuses menaces surnaturelles, perfectionnant ses compétences grâce à une exposition prolongée.
Symbolisme dans le Sukajan de Seiko : immortalité et mythe dans le Dandadan
L’emblématique veste sukajan de Seiko, ornée d’un motif Amabie, renforce la théorie de l’immortalité. Amabie, un yokai aux allures de sirène dans le folklore japonais, est traditionnellement considéré comme un signe avant-coureur de prospérité ou de malheur. Cette image pourrait indiquer les origines de sa longévité potentiellement prolongée.
Selon le folklore, consommer du ningyo (人魚), ou chair de sirène, confère l’immortalité. L’histoire de Yao Bikuni, qui aurait vécu 800 ans après avoir accidentellement mangé de la chair de sirène, offre un parallèle convaincant avec le personnage de Seiko, suggérant qu’elle aussi aurait cessé de vieillir il y a des centaines d’années.
Connaissances mondiales sur les sirènes : relier les mythes de la vie éternelle à Dandadan
La mythologie des sirènes ne se limite pas au Japon ; les cultures du monde entier proposent leurs propres interprétations. Dans diverses traditions européennes, la consommation de ces créatures marines mythiques est censée conférer des pouvoirs de guérison extraordinaires ou prolonger la vie. De même, la « pêche immortelle » de la légende chinoise fait écho à des thèmes universels concernant la consommation d’objets enchantés pour la vie éternelle.
Si cette théorie se confirme, elle transformerait fondamentalement notre compréhension du personnage de Seiko dans Dandadan. Son rôle de mentor auprès de Momo et d’Okarun se transforme en un récit plus profond, suggérant qu’elle incarne la sagesse d’une gardienne séculaire, témoin de nombreux phénomènes surnaturels à travers l’histoire. Son calme face au danger découle probablement d’une vaste expérience.
Conclusion

Yukinobu Tatsu tisse avec fluidité des perspectives profondes jusque dans les moindres détails de son récit. L’énigme de la possible immortalité de Seiko enrichit le captivant mélange d’horreur et de comédie de l’anime d’une profondeur inattendue.
Que la légende de son immortalité soit vraie ou non, Grand-mère Seiko reste un personnage fascinant, équilibrant astucieusement l’apparence d’une femme âgée ordinaire avec des secrets extraordinaires qui résonnent à travers les âges.
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