Pourquoi Elf reste un classique des fêtes de fin d’année moderne mais fait l’objet de critiques pour un aspect spécifique

Pourquoi Elf reste un classique des fêtes de fin d’année moderne mais fait l’objet de critiques pour un aspect spécifique

Elf est devenu un film de Noël par excellence, apprécié pour son charme et son humour, mais il y a un élément qui ne résonne peut-être plus aussi bien aujourd’hui qu’à sa sortie. L’idée d’un homme adulte se pavanant dans New York déguisé en elfe semble improbable, voire dérangeante. Cependant, la mise en scène authentique de Jon Favreau combinée à l’interprétation enthousiaste de Will Ferrell a transformé Elf en un classique apprécié lors de sa sortie en salles en 2003.

Même sans suite, Elf parvient à proposer un récit satisfaisant. Les retrouvailles émouvantes entre Buddy et son père, dont il est séparé, apportent de la chaleur à l’histoire, magnifiquement interprétées par Ferrell et James Caan. L’esthétique du film, qui rappelle les animations de Rankin/Bass, offre une représentation nostalgique et chaleureuse du pôle Nord, contrastant habilement avec les aventures ultérieures de Buddy à New York. Avec une pléthore de moments comiques réussis et de scènes sincères, Elf offre une expérience de visionnage solide. Pourtant, il reste un aspect notable qui n’a pas bien vieilli, diminuant sa perfection globale.

L’intrigue romantique problématique

L’effroi inhérent à la romance

Buddy dans son costume d'elfe

Alors que le voyage de Buddy pour renouer avec son père, nouer des liens avec son frère et découvrir la vie au-delà des caprices du pôle Nord se déroule à merveille, la romance entre Buddy et Jovie – interprétée par Zooey Deschanel – introduit une note déconcertante. Présentée comme une douce histoire d’amour mettant en valeur l’innocence d’un homme-enfant, l’exécution en elle-même semble bien différente. La première rencontre entre Buddy et Jovie se produit dans des circonstances plutôt douteuses alors qu’il entre dans la salle de bain pendant qu’elle prend sa douche.

De là, le comportement enfantin de Buddy nuit souvent aux interactions amoureuses, ce qui conduit à une dynamique inconfortable qui fait froncer les sourcils. Regarder un personnage qui incarne la maturité émotionnelle d’un enfant s’engager dans une relation amoureuse peut être déstabilisant, rappelant des parallèles avec des films antérieurs comme Big , qui ont fait l’objet de critiques similaires.

Sous-texte sombre dans la conclusion du film

Conséquences de la fin de Buddy et Jovie

Buddy et Jovie avec leur bébé au pôle Nord dans Elf

Les dernières scènes d’ Elf montrent Buddy et Jovie déménageant au pôle Nord, suggérant une fin heureuse à leur histoire d’amour. Cependant, cette résolution apparemment idyllique a une connotation sombre. La transition en douceur de Jovie dans la société des elfes soulève des questions troublantes sur ses liens avec son propre monde. L’absence de toute mention d’amis ou de membres de la famille laissés derrière elle laisse entrevoir une tristesse plus profonde concernant son personnage, car elle suggère qu’elle n’avait peut-être pas de liens ou de responsabilités importants qui la rattachaient au monde réel.

Cette nuance ajoute une dimension surprenante à la conclusion du film, remettant en question la perception de ce qui constitue une fin heureuse et offrant une interprétation plus complexe du caractère et des choix de Jovie.

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